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Souveraineté économique: l’IFPB met sur le marché 700 «Sentinelles des finances publiques»

• Douaniers, agents des Impôts et des Domaines, personnel du Trésor et de la Comptabilité publique, etc.

• La toute première promotion de l’Institut des finances publiques

• Née de la fusion de l’ENAREF et de l’END

Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, remettant le diplôme à un récipiendaire. (Ph. Yvan Sama)

L’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) a célébré la sortie de sa toute première promotion, baptisée « Sentinelles de la souveraineté économique et financière ». Forte de 700 nouveaux cadres, la cérémonie s’est tenue le 13 décembre 2025, à Ouagadougou. Elle était placée sous le patronage du ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo. Ces impétrants, issus des différents corps des finances publiques (Douaniers, agents des Impôts et des Domaines, personnel du Trésor et de la Comptabilité publique, financiers, etc.), constituent la première vague de diplômés de l’IFPB. Cet institut est né de la fusion de l’École nationale des régies financières (ENAREF) et de l’École nationale des Douanes (END).

L’IFPB, fruit d’une « décision réfléchie » pour la modernisation

Le parrain, le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Brigade Célestin Simporé, remet ici le parchemin à une récipiendaire. (Ph. Yvan Sama)

Selon Dr Aboubakar Nacanabo, la création de cet institut est « née d’une décision réfléchie, assumée et portée par un impératif d’efficacité ». L’objectif est de moderniser l’appareil administratif. Par ailleurs, il a félicité l’administration de l’IFPB et le personnel enseignant pour leur engagement. « Grâce à vous, les Sentinelles de la souveraineté économique et financière s’avancent aujourd’hui armées de savoir, de caractère et de conviction», a-t-il déclaré.

Un nom qui exige l’intégrité et la loyauté

La cérémonie était parrainée par le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Brigade Célestin Simporé, et coparrainée par le Directeur général de la Banque Postale du Burkina Faso, Inoussa Boundaoné. Prenant la parole, le Général Célestin Simporé a rappelé le sens profond du nom de la promotion. « Chers filleuls, votre promotion porte un nom NDLR : {« Sentinelles de la souveraineté économique et financière »] qui vous engage. Ce nom n’a pas été choisi pour ce qu’il évoque, mais pour ce qu’il exige. La sentinelle voit avant les autres, protège avant les autres, agit avant les autres et alerte les autres », a-t-il expliqué. Il a exhorté les nouveaux diplômés à promouvoir la probité, l’intégrité, la discipline et la loyauté dans l’exercice de leurs fonctions. Il a souligné que ces vertus étaient la colonne vertébrale des grandes Nations.

L’engagement des diplômés

La promotion « Sentinelles de la souveraineté économique et financière » est forte de 700 compétences. (Ph. Yvan Sama)

Riche en couleurs, la cérémonie a mêlé les exigences du protocole militaire et les usages civils. Elle a été marquée par le port des galons aux Douaniers et la remise symbolique des diplômes aux majors (de toute la promotion). L’un des faits marquants de la cérémonie était le défilé de la promotion, sous le regard admirateur des proches venus les soutenir. Ce défilé est le symbole de l’unification voulue au sein de l’IFPB, selon le Directeur général de l’institut, Barthélémy Dabré. Il a rappelé que cette cérémonie était l’aboutissement de la réforme voulue par les autorités.

Il a toutefois souligné l’insuffisance des infrastructures pour accueillir les stagiaires et a sollicité l’accompagnement des autorités pour la construction de nouvelles salles de classes. Prenant la parole au nom de ses pairs, le délégué général de la promotion, l’élève inspecteur des Douanes, Moussa Traoré, a réaffirmé l’engagement de la promotion pour le pays. « Mobiliser les ressources internes, lutter contre la fraude, rationaliser les dépenses publiques, renforcer la transparence et le contrôle financier, protéger et promouvoir l’économie nationale : voilà notre contribution à l’édification d’un Burkina nouveau », a-t-il déclaré.

RD

Statistiques sur la promotion

Pour l’année académique 2024-2025, 703 stagiaires étaient inscrits dans les trois cycles (A, B, et C), dont 43 venant d’autres pays (Niger, Tchad, Centrafrique, Congo).

À l’issue des évaluations, 700 ont été admis, soit un taux de réussite de 99,57 %.

Un élève a été exclu, à l’issue d’un Conseil de discipline pour des fautes graves.

Deux ont été ajournés et reprendront leur année (l’un pour insuffisance de résultats et l’autre pour indiscipline caractérisée).

Un stagiaire a reçu un blâme.

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