• Par Forvis Mazars-Burkina
• Un cabinet d’audit international
• Cybercriminalité, risques climatiques et enjeux technologiques

Cybercriminalité, risques climatiques et enjeux technologiques, voici les trois menaces du secteur bancaire et d’établissements financiers mondial. Pour prévenir et outiller les acteurs de l’activité bancaire au Burkina Faso, Forvis Mazars- Burkina Faso, un groupe international et intégré spécialisé dans l’audit, la fiscalité et le conseil, ainsi que dans les services comptables et juridiques, a dispensé, grâce à ses experts comptables reconnus, un cours magistral sur un thème d’actualité, “Gouvernance et gestion des risques comme levier de performance des banques du Burkina Faso”, le vendredi 28 novembre 2025, à Ouagadougou. Ils ne se sont pas fait prier en prenant massivement part à ce premier rendez-vous de workshop initié par Forvis Mazars- Burkina Faso. Eux, ce sont des gestionnaires des risques des banques et établissements financiers, des conseillers juridiques, des auditeurs, des banquiers, des Directeurs généraux de banques.

Pour L’Associé, Directeur du Pôle Consulting & FA, Amidou Ouédraogo, le métier bancaire est très règlementé et doit être à l’avant-garde de la gestion des risques. Sur ce, il a évoqué les risques traditionnels qui sont connus par les praticiens et aujourd’hui sont plus au moins maîtrisés. Toutefois, dit-il, avec l’évolution du secteur bancaire, les acteurs font face à des risques émergents qui méritent qu’ils puissent anticiper pour continuer à performer. Il a insisté sur le fait que l’ensemble des acteurs de la chaîne de la gestion des risques doit désormais les intégrer dans leur évaluation et surtout être pro-actif pour circonscrire les conséquences dommageables. Pour le doctorant, Djibril Bayala (membre de Mazars), qui s’est attardé sur ces risques émergents à travers le thème “Risques et conformité : au cœur de la performance”, une fois ces risques maîtrisés par les banques, cela va automatiquement jouer sur des leviers de la performance tels que la rentabilité, le coût du capital, l’image et la confiance, et la croissance durable sera constaté. Toujours sur ces risques émergents, l’Associé gérant, Hamadé Ouédraogo, a levé un voile sur leurs impacts sur le secteur bancaire. A titre illustratif, il a révélé qu’en 2022, l’Afrique avait subi un coût estimé à 4,2 milliards USD lié aux attaques de cybercriminalités sur les institutions financières. Pour freiner cette perte financière, il recommande l’intégration des risques digitaux, le développement des partenariats stratégiques et la disponibilité des produits innovants au profit de la clientèle.
Une formation bien appréciée par les participants
Pour désormais anticiper sur ces risques émergents, la Directrice générale de la succursale CBAO-Burkina Faso, Madeleine Dieng, a recommandé que les banques s’engagent à prendre toutes les dispositions pour minimiser leurs impacts. La Directrice générale de la BSIC-Burkina, Josiane Kadidiatou Kossomi, a abondé dans le même sens en insistant de ne pas négliger le facteur humain à travers de telles formations. Pour une meilleure gestion des risques émergents, l’ancien Directeur national de la BCEAO, Charles Luanga Ki-Zerbo, du haut de son expérience, a suggéré que les banquiers s’inspirent de l’exemple du monde de l’assurance. Selon Hamadé Ouédraogo, l’expert-comptable, cette formation vise à rappeler aux participants que le secteur bancaire est régi par des normes internationales, des lois communautaires et nationales et aussi à inculquer les nouveaux textes qui régentent désormais l’activité bancaire, afin, dit-il, que les acteurs soient mieux outillés pour performer. Aussi avertit-il que vaut mieux que ceux-ci soient alertés des nouveaux risques qui peuvent faire baisser les bilans ou entrainer une déperdition de la clientèle.
Il dit noter une bonne appréciation du nombre et surtout de la qualité des participants. Hamadé Ouédraogo promet, au nom de Forvis Mazars- Burkina Faso, que des activités seront rééditées une fois par mois au profit du public cible, sur des thématiques précises.
Pour lui, c’est la contribution du cabinet à performer le secteur bancaire et financier du Burkina Faso.
RD

