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Réouverture de la BRAFASO: promesse tenue

• Par le président du Faso

• Création de milliers d’emplois

• Transformation des produits locaux

Promesse du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de rouvrir la Société Nouvelle-Brasseries du Faso (SN-BRAFASO), après une fermeture de 17 ans. Depuis le mardi 25 novembre 2025, c’est chose faite avec l’inauguration officielle par le chef de l’Etat de ce fleuron industriel sis à Komsilga, qui renaît de ces cendres. Convaincu que la relance des unités industrielles en difficulté est créatrice de richesse nationale, sur instruction du président du Faso, le gouvernement a injecté plus de 17 milliards FCFA pour sa réhabilitation. Lequel montant qui a permis la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens et services identifiés dans des délais réduits. Aujourd’hui, c’est une usine flambant neuve, avec des équipements modernes, qui a commencé à livrer ses premiers produits.

Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Serge Gnaniodem Poda a mentionné que la SN-BRAFASO créera à terme des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects. (Ph. Yvan Sama)

La SN-BRAFASO est spécialisée dans la fabrication et la vente de boissons alcoolisées et non alcoolisées, elle dispose d’une capacité de production annuelle de 600.000 hectolitres pour son compartiment de brasseries qui permettra de transformer des matières premières locales comme le maïs, le sorgho et le riz. Les consommateurs burkinabè qui attendaient sa réouverture se voient déjà proposés deux types de produits faits à base de matières locales que sont : la Braf’or et la Brafaso.

A travers une visite des différentes unités de production, le chef de l’Etat a pu
apprécier la capacité de la SN-BRAFASO à satisfaire le marché burkinabè. (Ph. PF)

Au-delà de ces boissons alcoolisées, la SN-BRAFASO compte, à moyen terme, mettre sur le marché de commercialisation de la sucrerie, ainsi que de l’eau minérale. Le grand artisan de cette renaissance de la SN-BRAFASO qu’est le Capitaine Ibrahim Traoré a rappelé combien sa réouverture a connu de nombreuses entraves du fait des impérialistes et leurs valets locaux. Ceux-ci ne souhaitaient pas voir la marche radieuse empreinte par le Burkina Faso vers sa souveraineté politique et économique. Le président du Faso s’est réjoui du fait que cette usine, en plus de transformer les matières premières locales, va, par ricochet, éviter la déperdition des devises.

Le président du Faso a soutenu que tout serait mis en œuvre pour que les unités industrielles survivent pour le bonheur du peuple. (Ph. PF)

Il a révélé que la SN-BRAFASO pourrait profiter de la fabrication de semoules de maïs fabriqués par une usine basée à Bobo-Dioulasso, qui sera bientôt inaugurée. Le président du Faso a aussi martelé l’importance qu’il accorde à la mise en place des unités industrielle, car, dit-il, source de création d’emplois pour le peuple burkinabè. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, l’a rappelé dans son discours en mentionnant que la SN-BRAFASO créera, à terme, des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects dans l’ensemble de la chaîne de valeurs de la brasserie. Autre bonne nouvelle est que le chef de l’Etat a souligné que des dispositions seraient prises pour que des entreprises ne soient plus en situation d’arrêt, car pour lui, le peuple attend beaucoup des unités de transformation de matières premières. “Tout sera mis en œuvre pour que les unités industrielles survivent pour le bonheur du peuple”, a soutenu le président du Faso.

En rappel, la SN-BRAFASO est une société d’économie mixte, avec un capital de 6.000.000.000 FCFA détenu à 70% par l’État burkinabè.

Ambéternifa Crépin SOMDA

Les impacts positifs de la réouverture de la SN-BRAFASO

-La réaffirmation du rôle de l’Etat-stratège dans le cadre de la politique nationale de relance industrielle ;

– La création de milliers d’emplois directs et indirects ;

– La transformation des matières premières locales inhérentes à la fabrique des boissons ; 

-Et la réduction de l’importation des boissons au profit des consommateurs.

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