DBS: Burkina Faso : 36 milliards FCFA pour le financement de sous-projets d’intérêt public

• Burkina Faso : 36 milliards FCFA pour le financement de sous-projets d’intérêt public
Le Conseil des ministres du 20 novembre a adopté un rapport relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 18 septembre 2025, entre le Burkina Faso et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en faveur du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour le financement partiel de sous-projets d’intérêt public. Le montant du prêt financé par la BOAD s’élève à trente-six milliards (36 000 000 000) FCFA. Le coût global du Projet d’appui au FBDES (PA-FBDES) est estimé à quarante-deux milliards six cent quatre-vingt-six millions (42 686 000 000) FCFA. Il est financé à hauteur de six milliards quatre-vingt-six millions (6 086 000 000) FCFA par les promoteurs privés et de six cent millions (600 000 000) FCFA par l’Etat burkinabè à travers le FBDES.
L’objectif global de ce projet est de soutenir les entreprises à fort potentiel dans les secteurs stratégiques de l’économie. De façon spécifique, il s’agit, entre autres, de construire et mettre en exploitation une unité de transformation de noix brutes de cajou bio au profit de la société TERRA FASO SA ; de mettre en place une unité composée de silos de stockage modernes des produits agricoles au profit de la société SOCOPA-Afrique SA ; de moderniser et d’étendre les activités avicoles de la société MOABLAOU SA ; de déployer et mettre en exploitation des infrastructures passives de communications électroniques (pylônes et énergie) au profit de la société LORYNE SA.
• Bénin : un budget 2026 de 3.783 milliards FCFA axé sur la croissance et la justice sociale
Le gouvernement béninois a adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 10 septembre 2025, le projet de loi de finances pour la gestion 2026. D’un montant global de près de 3 784 milliards FCFA, en hausse par rapport aux 3 551 milliards FCFA de 2025, ce budget se veut à la fois ambitieux, socialement inclusif et tourné vers l’accélération de la transformation économique du pays.
Le Bénin projette pour 2026 une croissance économique de 7,5%, portée par un secteur agricole toujours plus dynamique, soutenu par la mécanisation, l’accès accru aux intrants, le renforcement du conseil agricole et les investissements dans la maîtrise de l’eau. À côté, l’activité industrielle devrait poursuivre son expansion, grâce aux efforts de diversification engagés par l’État.
• Afrique : le marché de l’intelligence artificielle estimé à 2 milliards USD en 2025
Le marché africain de l’intelligence artificielle est estimé à 2 milliards de dollars en 2025, selon la Banque mondiale. Porté par les start-up et par l’adoption croissante des applications d’analyse et d’optimisation, il constitue un relais de croissance majeur. L’enjeu dépasse largement la simple connexion. Le numérique améliore l’accès aux services de santé, à l’éducation, aux marchés agricoles, aux services financiers et aux opportunités d’emploi. Il constitue un instrument puissant de réduction des inégalités.
Pour amplifier cette dynamique, les investissements doivent se concentrer sur l’enseignement des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques, sur les infrastructures numériques et sur l’innovation locale. La Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine pour la période 2020 à 2030 fixe un cadre clair pour un marché numérique intégré, reposant essentiellement sur le commerce électronique dont la valeur est estimée à plus de 50 milliards de dollars en 2024, avec un taux de croissance d’au moins 10% par an.
• Niger : 28 milliards FCFA pour plus de 1 000 km de fibre optique réalisés
Le Niger vient de franchir une étape stratégique dans sa marche vers la transformation digitale. En effet, les autorités du pays ont procédé à la réception provisoire de plus de 1 000 kilomètres de fibre optique construits dans le cadre du Projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS), financé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette réalisation renforce à la fois la connectivité nationale et l’intégration numérique régionale, indique un communiqué de la banque panafricaine, publié ce 19 novembre. Estimé à 43 millions d’euros, soient 28,2 milliards FCFA, le projet est financé principalement via le Fonds africain de développement, guichet concessionnel de la BAD, complété par une contrepartie nationale.
Il repose sur deux piliers structurants, à savoir la construction d’un réseau national et transfrontalier de 1 031 km de fibre optique, et la mise en place d’un data center national de niveau Tier III. Les tronçons réceptionnés couvrent des axes majeurs reliant, notamment, l’Algérie, le Nigeria, le Tchad, le Bénin et le Burkina Faso. S’y ajoute une boucle urbaine de 88 km destinée à connecter les principaux sites administratifs au futur centre de données.
• Achats locaux : plus de 1.000 milliards FCFA engrangés par les entreprises
Les sociétés minières, en plus de reverser des taxes et impôts, des dividendes, des royalties à l’Etat burkinabè, permettent aussi aux fournisseurs locaux de tirer profit de la manne financière. À titre illustratif, le ministre en charge des mines, Yacouba Zabré Gouba, à la faveur des rencontres sectorielles de l’année 2025 sur la fourniture locale des biens et services aux mines, le 19 novembre 2025, a estimé à 1.199.521.283.427 FCFA la somme totale des achats locaux effectués en 2024. Pour lui, cela dénote de l’importance du volume des achats, et surtout de la part de marché à capter par le secteur privé national dans l’approvisionnement des sociétés minières.
• STFL à Loumbila : où en sommes-nous ?
La STFL, créée le 6 mars 2009, avait pour ambition de mettre sur le marché burkinabè, 250 tonnes de tomates et 240 tonnes en concentré de mangues par jour. Mais à l’arrivée, les Burkinabè ont plutôt assisté à de nombreuses malversations financières ayant entrainé l’arrêt de ses activités de construction et de démarrage de l’usine. Au départ, le projet était d’un montant de 8 milliards FCFA, mais au fil des ans, l’usine n’avait toujours pas vu le jour (chantier non achevé), et pire, elle avait déjà englouti la somme de 17 milliards FCFA. Du reste, à ce propos, le dernier rapport de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), portant sur des investigations menées en 2015, dresse l’inventaire des actes de mauvaise gestion et pointe la responsabilité de la toute première Directrice générale entre mars 2009 et septembre 2013. Selon l’ASCE-LC, 2,1 milliards FCFA devraient lui être réclamés.
• Sport et employabilité des jeunes : le ministre Roland Somda sollicite plus de 20 milliards FCFA pour 2026
Pour l’année 2026, le projet de budget du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi (MSJE) s’élève à un peu plus de 20 milliards FCFA et devra participer à la consolidation des résultats déjà engrangés pour la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).
Le ministre Roland Somda a indiqué que la structuration de ce budget permettrait de renforcer les actions dans les secteurs prioritaires à travers les 4 programmes budgétaires du département que sont le sport et les loisirs, la jeunesse et l’éducation permanente, la promotion de l’emploi, le pilotage et le soutien. Il a défendu ce projet de budget le mercredi 19 novembre 2025, à la Commission finance et budget (COMFIB) de l’Assemblée législative de transition (ALT). o
