
• Une année de résilience et de transformation
• Des entreprises citoyennes, qui paient leurs impôts
• De nouvelles cooptations qui reflètent du dynamisme

Dans un environnement international où le taux d’inflation tutoyait, en 2024, la barre de 4,5%, le Burkina a relativement su tirer son épingle du jeu. En effet, le pays a affiché cette année-là, un taux de 4,2%. De même, la croissance au niveau national (4,9%) a été supérieure à celle mondiale (2,6%). En s’appuyant sur ces données de la Banque mondiale, le Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina (CIDEF) souligne une contribution ô combien significative du monde des affaires à cette santé économique. « La croissance est un signe de dynamisme des entreprises », indique le premier vice-président du CIDEF, Camille Wassom.
Cette contribution à la santé de l’économie nationale fut un point majeur de satisfecit relevé, lors de l’Assemblée générale ordinaire du CIDEF, tenue le 29 juillet 2025, à Ouagadougou. Une rencontre qui a réuni des responsables et représentants de la cinquantaine d’entreprises membres du Conseil et qui avait pour principaux objectifs d’examiner et d’adopter les rapports moral et financier de l’exercice clos 2024.
L’Assemblée générale a noté que 2024 avait été une année de résilience et de transformation pour le CIDEF et ses membres. Et que l’association n’avait pas manqué à sa mission de défenseur des intérêts des entreprises et d’acteur du développement national. « Nous avons continué d’être un partenaire important dans la réflexion et la mise en place d’un certain nombre de cadres qui permettent que les entreprises du Burkina contribuent de mieux en mieux au développement. Et cela, tout en faisant en sorte que ces entreprises se développent elles-mêmes, en augmentant leur rentabilité », a indiqué Camille Wassom. Et d’ajouter : « Nous avons constaté que les entreprises du CIDEF ont toutes contribué à cette dynamique en étant des entreprises citoyennes, qui paient leurs impôts, qui contribuent aux différents projets et appels lancés par le gouvernement ».

S’agissant de la vie intérieure du CIDEF, il faut dire que l’association a connu un résultat déficitaire en 2024. Un déficit d’un peu plus de 5 millions FCFA, en raison d’arriérés de recouvrement, le CIDEF fonctionnant sur la base des cotisations de ses membres. Cela n’entame en rien le dynamisme du CIDEF qui continue de grandir, foi de ses premiers responsables. Preuve de ce dynamisme, le Conseil, déjà fort d’une cinquantaine de membres, a enregistré l’adhésion de trois nouvelles sociétés depuis le début de l’année en cours. Parmi ces nouveaux membres, on peut citer Service global international, une société de commerce général.
Mieux, le CIDEF a récemment été reconnu par l’élection de l’un de ses vice-présidents, Seydou Sessouma, au poste de 2e vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). « C’est un signe de ce que notre Conseil est reconnu dans l’environnement économique du Burkina comme étant un Conseil dynamique, important et donc attractif », se félicite Camille Wassom.
Dans son rôle d’accompagnement des entreprises, le CIDEF, selon son 1er vice-président, a développé un certain nombre de services au profit de ses membres. Avec l’engagement de trouver l’équilibre quelles que soient les difficultés, selon Camille Wassom.
En marquant une halte pour dresser le bilan moral et financier, l’objectif était aussi de poursuivre dans la consolidation du CIDEF en tant qu’organisation. A ce propos, le président de l’association, Lassiné Diawara, a estimé que seule la capacité des membres à être forts ensemble leur permettrait, non seulement, de faire grandir leurs entreprises, mais également d’impacter et de prendre toute leur place dans le développement du pays. « Pour cela, nous pensons que l’amélioration du climat des affaires, ainsi que la multiplicité des opportunités, tant en local qu’en régional ou international, devraient être des opportunités à saisir dans le contexte que nous savons difficile, mais avec un pays qui a envie de progresser ».
L’AG a débouché sur l’adoption de résolutions, dont la nomination du Cabinet FIDAF commissaire aux comptes du CIDEF pour un mandat de trois ans, à compter du 29 juillet 2025 ; l’affectation du déficit au compte « report à nouveau » qui s’élève à 78.427.008 FCFA, après affectation.
Béranger KABRE (Collaborateur)
Le CIDEF en bref
Le Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso est une association de près de 60 entreprises burkinabè, qui s’est donné pour mission de promouvoir le secteur privé et de défendre les intérêts généraux des entreprises du pays des Hommes intègres. L’association œuvre ainsi à améliorer le climat des affaires et à renforcer la contribution du secteur privé à l’économie nationale. Par ailleurs, cette structure met en place des services à valeur ajoutée au profit de ses membres, tout en nouant des partenariats stratégiques.