DBS: Emplois à Endeavour Mining : 95% de nationaux

• Emplois à Endeavour Mining : 95% de nationaux
Lors de la présentation du Rapport sur le développement durable 2024, le 7 juillet 2025, à Ouagadougou, le Directeur pays d’Endeavour Mining, Souleymane Boly, a affirmé : « Endeavour Mining s’engage pleinement à accompagner les priorités du Burkina Faso en matière de développement durable. Notre mission est de concilier excellence minière et impact positif, en favorisant l’emploi local…». Une affirmation que la Rédaction de L’Economiste du Faso a tenu à vérifier. Quel est le pourcentage d’emploi local dans les mines d’Endeavour Mining sur l’effectif total du Groupe ?
Le rapport sur le développement durable de la mine, présenté au gouvernement début juillet, informe qu’en 2024, 13.491 personnes étaient employées au sein du Groupe Endeavour Mining, dont 95% de nationaux, 12% de femmes. Les communautés hôtes des mines, quant à elles, représentaient 36% de l’effectif total. « Nos efforts pour développer les talents locaux sont au cœur de notre approche en Afrique de l’Ouest, cela implique le développement interne de notre personnel, ainsi que le développement de compétences au sein de nos communautés d’accueil », peut-on lire dans le document.Ainsi, on retient qu’à la fin de l’année 2024, 40 % des Directeurs généraux étaient des nationaux, « 59 % de nos cadres supérieurs étaient ouest-africains, dont 38 % de nationaux, 13 % de membres de nos communautés locales et 8 % d’expatriés régionaux d’Afrique de l’Ouest ». Il s’agit de chiffres groupés, ils consolident les donnéees du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.
• Prolifération des stations-services: un diagnostic pour bientôt
C’est l’une des recommandations issues de la 33e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat, tenue le 27 juin dernier. Après avoir félicité la Sonabhy pour ses performances au cours de l’année 2024, l’Assemblée a instruit le ministère en charge de l’énergie, de concert avec les ministères en charge du commerce et de l’environnement, de mettre en place un comité interministériel, en vue de faire un diagnostic approfondi sur la prolifération des stations-services.
• Marché financier régional: le Burkina lève près de 33 milliards FCFA
Le Trésor public du Burkina Faso, en partenariat avec UMOA-TITRES, a mobilisé 32,99 milliards FCFA, à l’issue d’une émission simultanée, ce 16 juillet 2025. Il s’agissait de sa 14e intervention sur les maturités de 364 jours, 3 ans, 5 ans et 7 ans. L’opération visait à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales, en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Burkina.
• Recouvrement des créances à la CEGECI : le point sera fait sur la liste des débiteurs
Depuis sa nomination au poste de Directrice générale du Centre de gestion des cités (CEGECI), Martine Ky a entamé un processus de recouvrement des arriérés de tous les locataires en retard de paiement. A l’occasion de l’AGSE, en juin dernier, l’Assemblée générale a félicité la Société pour les performances réalisées. En outre, l’AG-SE a invité la Société à faire le point du recouvrement des créances, assorti de la liste des débiteurs, afin de s’assurer de l’efficacité du dispositif mis en place. En sus, elle l’a instruite de mieux renseigner ses notes annexes.
• Compteurs à prépaiement de l’ONEA : leur effectivité diligente
Le 10 juillet 2025, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a conduit une délégation du ministère à l’agence Gounghin et sur un site pilote de compteur d’eau à prépaiement. Une visite au cours de laquelle le nouveau compteur prépayé et son mode de fonctionnement ont été présentés. Le ministre a ensuite participé à l’installation un nouveau compteur à prépaiement sur un site pilote dans les cités de Zagtouli. Il a salué l’initiative et a encouragé l’ONEA dans la conduite de cette initiative. Une démarche qui fait suite à la recommandation de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat qui a exhorté l’ONEA à diligenter l’effectivité des compteurs à prépaiement, en vue d’optimiser ses interventions.
• Paiement des redevances à la SBT: menace sur les médias privés
La Société burkinabè de télévision connait un déficit pour l’année 2024. Selon le rapport de l’AG-SE, cette contreperformance résulte de la baisse du tarif des redevances et de l’accroissement des charges. Suite à cela, la SBT a été invitée à diligenter la finalisation de l’étude sur le modèle économique. Aussi, l’AG-SE a invité la tutelle technique à travailler, de concert avec le Conseil supérieur de la communication, en vue de contraindre les médias privés au paiement de leurs redevances et de procéder à l’interruption de leur signal, le cas échéant.