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Ramadan Market 2025: favoriser et promouvoir la solidarité

• Un marché ouvert à tous

• Avec des produits locaux défiant toute concurrence

• Réduire les marges bénéficiaires au nom de la solidarité

Lassané Sakandé, président du comité d’organisation de Ramadan Market. (DR)

Né en 2017, le Ramadan Market est à sa 9e édition. Cette activité, portée par le Cercle d’étude de recherche et de formation islamique (CERFI), est sous la direction de Lassané Sakandé, président du comité d’organisation. Lieu de ventes et d’échanges, le Ramadan Market offre aux consommateurs la possibilité de trouver des produits de grande consommation, notamment alimentaires et cosmétiques, à des prix très compétitifs.

Vue de quelques stands sur le site du Ramadan Market. (DR)

Ce qui a prévalu la mise en place de Ramadan Market…
« D’une part, pendant le mois de Ramadan, certaines denrées alimentaires sont plus sollicitées par nos frères et sœurs qui entrent dans le cadre de la rupture, mais aussi du repas pour jeûner qu’on appelle le Souhour.
Et d’autre part, pendant le mois de Ramadan, qui est un mois de solidarité, au lieu que les prix diminuent, le constat est que ceux-ci flambent, au regard de la demande qui devient forte. C’est au regard de ces deux aspects que la volonté de mettre en place un cadre qui permettra à la population de se procurer des denrées de grande consommation à des prix défiant toute concurrence est née », a expliqué M. Sakandé. Pour cette édition, le « marché du Ramadan » se tient du 24 février au 16 mars 2025. Sur le site du marché, des denrées alimentaires produites localement, pour toutes les bourses. L’activité est au cœur de la solidarité. Pour ce faire, l’accent est mis sur la sensibilisation des exposants, afin qu’ils vendent moins cher, pas à perte mais jouer sur le bénéfice pour permettre à un grand nombre de se procurer ces produits. Et aussi sur les visiteurs qui pourront en acheter beaucoup, afin de redistribuer aux personnes vulnérables. Le tour des stands a permis à l’équipe de L’Economiste du Faso, sur place, de constater la présence de ces produits et de vérifier leurs prix. Il y en a pour l’alimentaire : des dattes, du sucre en poudre comme en carreaux, des huiles alimentaires, du miel, du riz (en sac de 25kg et 50kg), du thé, etc.; des matériels de cuisine comme le gaz, des fourneaux, des foyers ; mais aussi de santé (compléments alimentaires, des produits de phytothérapie …); pour l’habillement (des voiles, des boubous, des habits pour enfants…) et aussi des décorateurs. L’un des produits phares du mois de Ramadan qui n’était pas encore présent dans les stands est le sucre blond de SN-SOSUCO.

Réduire les marges bénéficiaires au nom de la solidarité

Le site est situé aux 1200 Logements, à côté du siège du CERFI. (DR)

Les prix sont fixés par les commerçants en tenant compte du prix national sur le marché. En venant sur le site, les commerçants acceptent de réduire leur marge bénéficiaire, afin de permettre aux uns et aux autres de s’approvisionner facilement, selon les explications du PCO. Et de rajouter qu’il s’agit de l’objectif même du Ramadan Market, car tous les produits sur le site peuvent être retrouvés sur le marché, mais les prix ne seront pas les mêmes. Tout le nécessaire pour passer un agréable mois de Ramadan est disponible sur le site.
Et pour s’assurer que tout se passe bien, une Commission a été mise en place. Elle s’assure de l’harmonisation et de la réduction des prix. Cette même Commission est chargée de faire un sondage auprès des visiteurs pour s’assurer du respect des règles et conditions, notamment, en termes de prix.

Une volonté réelle des commerçants tournée vers l’entraide
A entendre le commerçant Soré : « En venant au Ramadan Market, nous avons accepté de diminuer le prix de nos produits, afin d’aider les gens et contribuer à un Ramadan réussi. C’est une manière pour nous de participer à la solidarité. Les boubous que je vends d’habitude à 5.000 FCFA sont ici à 4.000 FCFA et ceux de 10.000 FCFA à 9.000 FCFA ou 8.000 FCFA en fonction du nombre. Le CERFI nous a facilité cela en nous donnant les stands à bas prix et en misant sur la communication, afin d’attirer les gens.»
Abdourahim Souleymane TRAORE (Stagiaire)

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