DBS

DBS: 1 milliard FCFA pour financer la filière semence

• 1 milliard FCFA pour financer la filière semence
Le 24 janvier 2025, le Fonds Dumu Ka Fa (DKF) et l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB) ont signé une convention de partenariat. Objectif, faciliter l’accès aux crédits à l’UNPSB pour la disponibilité des semences améliorées et accompagner l’Union dans la mise en place d’une structure industrielle de référence pour le stockage, le traitement et le reconditionnement des semences. D’un montant annuel d’au moins un milliard FCFA, cette ligne de crédit accordée à l’UNPSB est conclue pour une durée de 3 ans renouvelable, après son évaluation et sur accord des parties. Pour Inoussa Ouédraogo, président de l’UNPSB, cette ligne de crédit développera la filière semencière, un des piliers de notre agriculture.

• Opportunités et financement dans le secteur minier : Burkina mine pose le débat
La Société coopérative avec Conseil d’administration (SCOOP/CA Burkina mine), a organisé, le 24 janvier 2025, un panel autour du thème « Investir dans le secteur minier au Burkina Faso : opportunités et défis de financement ». Pour l’Administrateur-Directeur général de la SCOOP/CA Burkina mine, Abdoul Razaky Kaboré, l’objectif du panel, d’une part, est d’attirer l’attention des opérateurs économiques et investisseurs burkinabè sur le secteur minier et, d’autre part, de présenter la SCOOP/CA Burkina mine, son modèle de financement ainsi que ses ambitions.
A noter que la vision de Burkina mine porte essentiellement sur la mobilisation des ressources endogènes pour investir dans l’exploration qui permettra d’identifier des projets miniers, de les développer, afin de générer des richesses pour les différents membres et pour le pays. Aux dires de son premier responsable, la SCOOP/CA Burkina mine a l’ambition de devenir un champion national dans l’exploration minière au Burkina, conformément à sa vision, à l’horizon 2030.

• Les mesures de la CEDEAO pour « l’intérêt supérieur des populations » de l’AES
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ne sont plus membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis le 29 janvier 2025. Les Etats membres de la CEDEAO ont l’obligation de respecter des mesures, dans l’intérêt supérieur des populations. L’une de ces mesures porte sur la reconnaissance, jusqu’à nouvel ordre, des cartes d’identité et des passeports nationaux portant le logo de la CEDEAO, détenus par les citoyens du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Il est aussi question de continuer à accorder aux biens et services provenant de ces trois Etats le traitement prévu par le Schéma de libéralisation des échanges et la Politique d’investissement de la CEDEAO. Une autre de ces mesures stipule que les citoyens de ces Etats continuent à jouir, jusqu’à nouvel ordre, du droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa, conformément aux protocoles de l’Organisation régionale en la matière. Il est également demandé à ces autorités d’apporter leur soutien aux fonctionnaires de la CEDEAO, citoyens desdits Etats, dans le cadre de leurs missions pour la Communauté.

• Partenariat public-privé: précision
Dans notre édition du numéro 562, parue le lundi 27 janvier 2025, L’Economiste du Faso est revenu sur les marchés conclus en PPP, et résiliés. Dans l’article de la Rédaction, le Journal a publié la liste des PPP contractés par l’Etat burkinabè. Dans cette liste figurent aussi bien des marchés résiliés, des marchés toujours en cours d’exécution et des marchés en instance de résiliation. D’autres marchés figurant dans ce tableau ont un taux d’exécution élevé, comme celui portant sur la construction et le bitumage de la voie de contournement de la ville de Ouagadougou. Ce PPP a aussi atteint un taux d’exécution financier de 100%.

• Le marché Sankaryaré, de nouveau fonctionnel
Il a fallu un coût total de 2,03 milliards FCFA pour réhabiliter le marché Sankaryaré, ravagé par un incendie le 29 janvier 2023. L’enveloppe nécessaire a été réunie grâce à une mobilisation de ressources de l’Agence de développement économique urbain (ADEU) à hauteur de 933,9 millions FCFA et un Emprunt de 1,1 milliard FCFA d’ECOBANK. L’investissement a permis la modernisation complète de 1.456 emplacements modernes, et des recettes prévisionnelles annuelles de 370 millions FCFA sont désormais attendues. Le marché est officiellement fonctionnel depuis le jeudi 30 janvier 2025. Quelques jours avant sa réouverture, l’ADEU a procédé à un renouvellement des contrats des commerçants. Les bénéficiaires, pour leur part, ont salué l’engagement de tous les acteurs qui ont œuvré pour que cette réouverture soit effective.

Commentaires

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page