• A des personnes physiques et morales dans 11 secteurs d’activité
• Une première que le Journal souhaite pérenne
• Encourager, inspirer et fédérer, un triple objectif visé
Beaucoup se rappellent encore l’histoire de ces deux gendarmes qui ont fait parler d’eux en 2024 : l’Adjudant-chef Issé Kaboré et le Maréchal des Logis chef Kayaba Sawadogo. Partis pour une mission de sécurisation du territoire burkinabè dans le nord-ouest du pays, les deux pandores durent ranger la kalachnikov au profit de la craie, face au manque d’enseignants dans la zone. Ils prirent ainsi la responsabilité d’encadrer des élèves d’une classe de CM2 tout en prenant en charge les formalités à remplir pour leur participation à l’examen du Certificat d’études primaires. Au bout, c’est une prouesse : tous les apprenants encadrés par le binôme sont admis. Du 100% comme on dit.
Pour cette prouesse, ces deux gendarmes ont été désignés personnalités de l’année 2024 dans le domaine de l’éducation, par l’hebdomadaire burkinabè spécialisé, L’Economiste du Faso. Comme eux, plusieurs autres personnes physiques et morales (treize au total) évoluant dans divers secteurs d’activité ont retenu l’attention du Journal. Ces personnes au travail exceptionnel étaient sous les feux des projecteurs dans la soirée du mardi 21 janvier 2024, à Ouagadougou, lors d’une cérémonie de distinction organisée par le canard. Outre l’éducation, les prix ont été décernés dans dix autres catégories que sont : la culture, le sport, la santé, l’agriculture, le commerce, l’artisanat, l’industrie, les mines, la finance et bourse et enfin, la banque.
13 personnes physiques et morales distinguées
En initiant cette cérémonie de récompense, L’Economiste du Faso a voulu sortir des sentiers battus, aller au-delà de ce rituel institué depuis 1927 par le magazine américain The Times et qui consiste, pour la presse, à consacrer, chaque fin d’année, des colonnes à des personnalités. « Pour 2025, L’Economiste du Faso a décidé d’apporter une autre touche particulière en organisant une soirée pour célébrer ses personnalités », a déclaré la Directrice de publication, Elza Sandrine Hébié/Sawadogo. « C’est une première, et nous la souhaitons pérenne », a-t-elle ajouté.
En présence d’invités de marque (responsables d’institutions et de médias, Directeurs de communication, chefs d’entreprises, etc.), cette cérémonie conviviale s’est voulue un cadre de reconnaissance du mérite, de célébration des réussites, tout simplement. « Nous avons voulu cette cérémonie solennelle et chaleureuse, où vous êtes au centre, parce que nous croyons profondément que vos réussites doivent être partagées (…) Nous avons donc choisi de briser ce silence pour mettre en lumière votre impact non seulement pour vous remercier, mais aussi pour inspirer d’autres à suivre vos traces », a fait savoir la Directrice de publication, s’adressant aux lauréats. Et d’ajouter : « Reconnaître vos actions, c’est non seulement honorer vos accomplissements, mais aussi semer des graines d’inspiration dans les cœurs de ceux qui vous entourent, car, en vous mettant à l’honneur, nous rappelons que chaque effort, aussi modeste soit-il, compte pour bâtir un avenir meilleur ».
« Vos actions, grandes ou petites, changent des vies »
Pour la réussite de cette première édition, toute l’équipe du Journal était au four et au moulin. (Ph. Yvan Sama)Pour le Journal, trois objectifs principaux sont poursuivis à travers cette distinction inédite. Le premier, encourager : « Vos actions, grandes ou petites, changent des vies, et nous voulons vous inviter à poursuivre ce chemin noble. Chaque défi relevé au quotidien contribue à construire un Burkina Faso plus fort et plus uni », a expliqué La DP de L’Economiste du Faso, s’adressant toujours aux personnalités à l’honneur. Inspirer est le deuxième objectif. « Votre dévouement doit être un exemple, une étincelle dans le cœur de ceux qui hésitent encore à s’engager. Nous espérons qu’un jour, grâce à vous, choisir les prochaines personnalités distinguées deviendra un véritable casse-tête, tant les candidatures seront nombreuses ». Quant à l’objectif trois, le canard entend fédérer. « Parce que nous croyons aussi à la force de l’union, cette soirée est une opportunité de renforcer les liens entre nous, médias, acteurs et partenaires, unis par une même vision de progrès et de solidarité », a argué la Directrice de publication.
La soirée de distinction a été placée sous le parrainage du président du Conseil national du patronat burkinabè, Idrissa Nassa. Son représentant, Raoul Béré, a indiqué que cette reconnaissance, « au-delà d’une simple célébration », est également « une occasion privilégiée de réflexion et de stimulation ». « Elle nous rappelle que chaque projet, chaque idée, si modeste soit-elle, peut avoir un impact profond, générant des opportunités et consolidant les fondements de notre économie », a soutenu Raoul Béré. Pour le Patronat, accompagner les initiatives telles que celle de L’Economiste du Faso, revient à réaffirmer le dévouement de l’institution à promouvoir les intérêts du secteur privé tout en entretenant un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes. Avec un objectif clair : créer un environnement propice aux affaires, à l’innovation et à la création de valeurs. « Nous encourageons chacun d’entre vous à croire en vos projets et à persévérer », a conclu Raoul Béré.
Une célébration de l’excellence, le don de soi et l’exemplarité
Patron de cette cérémonie de reconnaissance, le président du Conseil supérieur de la communication, Louis Modeste Ouédraogo, a salué l’initiative d’un cadre de « célébration de l’excellence, le don de soi et l’exemplarité ».
Et d’inviter les personnalités distinguées à « maintenir le cap et à semer davantage la graine du travail bien fait et du partage » autour d’eux. Également présent à cette soirée, le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo, lui, s’est réjoui d’une initiative en phase avec la mission assignée à son département.
« Notre mission est de mettre la communication, la culture, les arts et le tourisme au service d’un Burkina Faso combattant et gagnant. A travers les distinctions décernées ce soir, nous célébrons des parcours qui traduisent ces mêmes aspirations », a-t-il déclaré.
Pour un hommage inoubliable aux personnalités distinguées, l’utile a été joint à l’agréable à cette soirée de distinction : un buffet partagé avec les invités, un défilé de mode, de grandes voix de la musique burkinabè tels que Alif Naba et Miss Tanya, sur scène ….
Rendez-vous est pris pour janvier 2026, pour découvrir les personnalités qui auront marqué l’année en cours.
Béranger KABRE (Collaborateur)
Encadré
Les journalistes de L’Economiste du Faso en équipe évènementielle
Pour faire de cette soirée de distinction un moment inoubliable, la Directrice de publication de L’Economiste du Faso pouvait compter sur une équipe évènementielle constituée, en réalité, de ses collaboratrices et collaborateurs. « Pour ce soir, ils ont troqué leurs casquettes de journalistes et d’artisans de l’information pour devenir une véritable équipe évènementielle », a relevé Elza Sandrine Hébié/Sawadogo, saluant leur dévouement. Une équipe qui a été au four et au moulin, bienveillante pour la réussite de cette cérémonie qui, pour un coup d’essai, fut un coup de maître.
Encadré 2
Des participants à la cérémonie s’expriment
San Evariste Baro, journaliste à L’Observateur Paalga:
« Je pense que L’Economiste du Faso a eu le nez très creux, parce qu’à ma connaissance, sauf erreur ou omission, c’est la première fois qu’un média burkinabè organise ce genre de cérémonie de distinction. C’est vraiment une initiative louable et il faut simplement prier Dieu que le Journal ait toujours le courage et les moyens de pérenniser cela. Des initiatives du genre commencent toujours petit mais peuvent prendre de l’ampleur avec le temps et pourquoi pas s’ouvrir à l’international. »
Dabadi Zoumbara, Rédacteur en chef des Editions Le Pays :
« Au-delà des performances qui ont été révélées, cette soirée vise à mettre en lumière les efforts des uns et des autres et est une invite aux lauréats à garder le cap, sinon à mieux faire. C’est aussi une manière de susciter l’émulation auprès des autres citoyens. Pour cela, les initiateurs de cette cérémonie sont à féliciter. La soirée a été magnifique et je pense que le message est passé, parce que désormais, des gens savent que s’ils fournissent des efforts au cours d’une année, ces efforts seront reconnus. L’autre signification de cette cérémonie pour moi est que le Journal suit attentivement le travail qui est fait au niveau national. Cela aussi est à féliciter ».
Lassiné Kabré, gestionnaire de projet :
« Cette soirée met en lumière des gens qui se battent jour et nuit pour que le Burkina aille de l’avant. C’est une très belle initiative que je salue beaucoup en espérant qu’elle soit pérenne, afin que ceux qui rayonnent dans leurs domaines puissent trouver la pleine satisfaction de la contribution qu’ils apportent chaque jour au Burkina Faso. Souvent, la reconnaissance n’est pas que pécuniaire. Reconnaître l’action motive, encourage, montre que les efforts ne passent pas inaperçus. C’est le plus important à travers une initiative comme celle de L’Economiste du Faso. ».
Propos recueillis par Béranger KABRE