• CAN 2025 : le Burkina dans le chapeau 2
Le tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations aura lieu le 27 janvier prochain, à Rabat. La CAF a dévoilé les quatre chapeaux qui définiront les poules pour ce tirage. Le Burkina Faso (66e au classement FIFA) est logé dans le chapeau 2. Il pourrait tomber sur l’une des Nations les mieux classées, logées dans le chapeau 1, comme le Maroc, le Sénégal, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Le chapeau 3 est occupé par le Gabon, l’Angola, la Zambie, l’Ouganda, la Guinée équatoriale et le Bénin. Le Mozambique, les Comores, la Tanzanie, le Soudan, le Zimbabwe et le Botswana sont dans le chapeau 4.
• CCI-B : la réforme actée ?
Le Conseil des ministres du 16 décembre 2024 a acté une nouvelle formule de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Deux projets de décret portant respectivement approbation des statuts particuliers et dissolution de ses organes consulaires de la structure ont été examinés. Ces décrets visent à opérer une réforme structurelle de la CCI-BF et comportent des innovations : la suppression du lien hiérarchique qui existait entre le monde des affaires composé des élus consulaires et l’entité administrative publique CCI-BF en qualité d’établissement public de l’Etat à caractère professionnel ; la création d’une Assemblée générale et d’un Conseil d’administration ; la création de représentations de la CCI-BF, entité administrative, à l’étranger ; la séparation de la gestion budgétaire de la CCI-BF et celle de la Chambre consulaire ; la mise en place de délégations spéciales consulaires comme mesures transitoires dans l’attente de l’organisation d’élections consulaires. L’adoption de ces décrets permet à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adéquats, en vue d’un meilleur fonctionnement.
• 114e session de la BOAD : une enveloppe de 60 milliards FCFA au profit du Burkina
Le Conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) s’est réuni sous format hybride au siège de l’institution pour sa 144e session ordinaire et, sa dernière réunion comptant pour l’exercice 2024, le 18 décembre 2024.
Les administrateurs ont approuvé 9 nouvelles opérations pour un montant global de 171,363 milliards FCFA, portant à 932,631 milliards FCFA le montant global des engagements au titre de l’année 2024 et, à 9.079,3 milliards FCFA le total des engagements de la BOAD (toutes opérations confondues), depuis le démarrage de ses activités opérationnelles en 1976. Parmi les prêts approuvés, 2 concernent le financement partiel de deux projets au niveau du Burkina Faso.
Il s’agit de l’opération d’aménagement de périmètres irrigués et de bas-fonds pour la production agricole. Montant de l’opération, 30 milliards FCFA.
Le second projet porte sur le financement partiel des besoins d’exploitation de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre de l’importation et la commercialisation d’hydrocarbures au Burkina Faso. L’octroi de cette ligne, à court terme, en vue de contribuer au financement de l’activité d’importation et de commercialisation d’hydrocarbures au niveau national, vise à renforcer les ressources financières à court terme de la SONABHY pour répondre partiellement aux besoins de sa clientèle, à travers l’importation d’environ 250 000 M3 d’hydrocarbures liquides et gazeux. Le montant de l’opération est de 30 milliards FCFA.
• Mortalité infantile : les enfants de sexe masculin sont plus à risque
Au Burkina Faso, selon les données de l’Enquête démographique et de santé (EDS) 2021, les enfants de sexe masculin présentent un risque de mortalité plus élevé que celui des enfants de sexe féminin, et cela, peu importe l’indicateur de mortalité considéré. Spécifiquement, pour la mortalité néonatale, les données montrent que 21 naissances vivantes masculines sur 1.000 décèdent, contre 15 naissances vivantes féminines. De même, le taux de mortalité infantile se situe autour de 34 décès pour 1.000 naissances chez les garçons, contre 26 décès pour 1.000 naissances chez les filles. Enfin, la mortalité infanto-juvénile est celle qui présente les taux les plus élevés. En effet, le taux de mortalité infanto-juvénile au Burkina Faso s’élève à 53 décès pour 1.000 chez les garçons, contre 42 décès pour 1.000 chez les filles.