• Pour une formation au profit des volontaires de la Croix-Rouge burkinabè
• Sur l’importance des secours d’urgence
• Partage d’expérience entre les différentes parties
Il arrive souvent des cas malheureux d’arrêt cardiaque entrainant la mort des personnes. Ces cas se produisent à n’importe quel endroit : à la maison, au supermarché, dans la rue, dans la voiture, etc. Pourtant, il suffisait de connaitre certains gestes de premiers secours pour sauver des vies, lorsque la crise n’a pas duré plus de 6 minutes.
Consciente de cela, la Croix-Rouge burkinabè, en collaboration avec celle de la Chine, a organisé une session de formation au profit des volontaires sur la réanimation cardiopulmonaire. « Notre formation a pour objectif de sensibiliser le grand public sur l’importance des premiers secours. Nous allons apprendre aux participants les compétences pour prendre en charge les cas d’arrêt cardiaque », a expliqué Chen Daohu, chef de la mission des médecins chinois.
L’activité a rassemblé une cinquantaine de volontaires de la Croix-Rouge burkinabè. Elle est également une occasion de partage d’expérience entre secouristes chinois et burkinabè. « La réanimation cardiopulmonaire est un thème d’actualité. Elle est une étape qu’il faut faire avec beaucoup d’attention, parce que l’individu est entre la vie et la mort. Quand le cœur s’arrête, les cellules du cerveau commencent déjà à se scléroser. Au cours de la formation, nous voulons voir s’il y a des nouveautés dans le domaine », a indiqué Daouda Savadogo, responsable des formations à la Croix-Rouge burkinabè. Les secouristes interviennent avant la prise en charge du patient par les médecins à l’hôpital. Selon M. Savadogo, la formation va permettre aux volontaires d’être plus professionnels dans la prise en charge des patients. Au cours de la séance d’apprentissage, les participants ont été outillés sur les gestes essentiels dans la réanimation des patients atteints d’arrêt cardiaque.
Issa SAWADOGO (Collaborateur)
Encadré
La Croix-Rouge burkinabè (CRBF) a été créée le 31 juillet 1961, sur la base des conventions de Genève et des protocoles additionnels auxquels le Burkina Faso est partie prenante. Le 9 juillet 1962, par le décret N°262/PRES/S-DI/SPP, la Croix-Rouge burkinabè est officiellement reconnue comme société d’utilité publique par le gouvernement du Burkina Faso comme société de secours volontaire, autonome, et auxiliaire des pouvoirs publics. Elle a été reconnue par le Comité international de la Croix-Rouge le 1er novembre 1962. Elle est, depuis 1963, l’une des 191 Sociétés nationales membres de la Fédération internationale des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. En tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics, elle a formé, au fil des années, un réseau de volontaires fort de plus de 70 000 volontaires initiés aux gestes de premiers secours et sur diverses thématiques. Ses volontaires actifs, répartis dans les 45 provinces, sont toujours prêts et disponibles à intervenir aussi bien dans les programmes de développement que dans les situations de crise et de catastrophes.
