• Avec un bureau exécutif de 11 membres
• Présidé par Sanfo Ibrahim
• Une Commission pour le contrôle et une autre pour la recherche ont été instituées
La Maison de la culture de Bobo-Dioulasso a abrité la clôture des travaux de l’Assemblée générale constitutive des organisations interprofessionnelles agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques (ASPHF), le 03 juillet 2024. Cette assemblée s’est close par la mise en place des instances de gestion du cadre de concertation des organisations interprofessionnelles (ASPHF).
C’est un bureau fort de 11 membres qui a été mis en place, à l’issue de la rencontre.
Réunis à Bobo depuis deux jours, ce sont plusieurs dizaines d’acteurs, tous issus du secteur agrosylvopastoral, halieutique et faunique représentant les interprofessions et des représentants de l’administration publique, qui ont pris part à cette AG constitutive.
Les projets à l’ordre du jour étaient l’examination et la validation des textes statutaires du cadre, le bilan de la gestion technique et financière du cadre, et l’élection des membres des organes de gestion du cadre.
Elu par les siens pour présider aux destinées de cette faîtière, le nouveau président, Sanfo Ibrahim, a laissé entendre que « la mise en place du cadre répond à la loi n°50-2012An du 30 octobre 2012 portant règlementation des organisations interprofessionnelles des filières agricoles sylvicoles, pastorales et halieutiques et des sept décrets d’application ».
Il poursuit en disant que « l’objectif est de fédérer les énergies, être une force de proposition et être en mesure de dialoguer avec les pouvoirs publics, afin de pouvoir contribuer qualitativement à l’élaboration et à la mise en place de politiques publiques qui impactent positivement le développement professionnel et socioéconomique des acteurs des filières ASPHF ».
Constitué de 18 interprofessions, toutes appartenant au secteur agrosylvopastoral, halieutique et faunique, ce cadre a pour mission, entre autres, de représenter et défendre les intérêts des différentes filières en servant d’interface entre les différents acteurs des filières et les tiers pour la définition des politiques, des stratégies et des méthodes de promotion desdites filières. Dans le même ordre d’idée, l’article 26 de la loi 050 stipule que « les organisations interprofessionnelles tiennent annuellement des rencontres de capitalisation de leurs expériences dans leurs domaines respectifs, dans la perspective de dialoguer avec les pouvoirs publics dans le cadre de la promotion de leurs activités. Les conclusions de ces rencontres s’imposent à toutes les interprofessions reconnues. »
Outre le bureau exécutif, une Commission de contrôle et une Commission scientifique de recherche et d’innovation ont également été mises en place. La dernière a pour objectif d’appuyer les interprofessions sur l’échiquier de la recherche. Venu représenter le Secrétariat permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles, M. Ezzedine Boly se dit réjoui pour la mise en place de ce cadre. « Nous nous réjouissons en tant qu’administration, de la naissance de cette faîtière qui doit fédérer les énergies pour influencer les comportements des acteurs, et nous nous réjouissons également que dans le cadre de l’offensive agropastorale, un certain nombre de questions vont trouver leurs réponses et permettre au secteur du monde rural d’avancer ».o
IB
Encadré
A propos des exploitations agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques
Les exploitations agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques portent, notamment, sur les principales activités agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques suivantes : – l’agriculture ; – l’élevage ; – la sylviculture ; – la pêche ; – l’aquaculture ; – l’exploitation des produits forestiers ligneux et des produits forestiers non ligneux ; – l’exploitation faunique ; – la commercialisation des produits agrosylvopastoraux , halieutiques et fauniques ; – le transport de produits agrosylvopastoraux, halieutiques et fauniques ; – le conditionnement de produits agrosylvopastoraux, halieutiques et fauniques ; – le stockage de produits agrosylvopastoraux, halieutiques et fauniques ; – la conservation de produits agrosylvopastoraux, halieutiques et fauniques ; – la transformation de produits agrosylvopastoraux, halieutiques et fauniques ; – le tourisme ; – les prestations de services liées aux activités agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques.
Les exploitations agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques sont enregistrées auprès des Chambres régionales d’agriculture de leur ressort territorial, sur le registre régional des exploitations agrosylvopastorales, halieutiques et fauniques.o
Source : Loi d’orientation agrosylvopastorale, halieutique et faunique au Burkina Faso