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FIAD 2024: le commerce et l’investissement en débat à Casablanca

• Deux jours de rencontre pour

• Attirer des investissements qui stimulent la croissance économique

• Une initiative du Groupe Attijariwafa bank

Le coup d’envoi de l’édition 2024 du Forum international Afrique Développement (FIDA), organisé, par le Groupe Attijariwafa bank à travers son Club Afrique Développement et sous l’impulsion du Fonds d’investissement panafricain Al Mada, a été donné ce jeudi 27 juin 2024, à Casablanca, au Maroc.  Après près de 4 ans d’interruption, ce forum qui s’inscrit dans une démarche de promotion du commerce, des investissements et plus généralement des échanges de coopération Sud-Sud est de retour.  La cérémonie d’ouverture de l’édition 2024 a été marquée par les interventions de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc, de Wamkele Mene, Secrétaire général du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine au sein de l’Union africaine (ZLECAf), et de Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs de la Côte d’Ivoire.

30 pays représentés et 5.000 participants ont discuté deux jours durant sur le thème de cette édition « Ici, on investit ». Un thème crucial, selon M. Mene, SG de la ZLECAF, « car il résonne avec les aspirations du continent à attirer des investissements qui stimulent la croissance économique et le développement durable ». Selon lui, les pays africains ont besoin d’investissements pour transformer les chaînes de valeur, s’industrialiser et promouvoir l’inclusion économique et sociale. Le potentiel des chaînes de valeur africaines réside dans la stimulation de la productivité, l’approfondissement de l’intégration économique et l’amélioration de la résilience aux chocs économiques. Toutefois, en 2019, la participation régionale aux chaînes de valeur n’était que de 2,7 %, soit nettement moins que dans d’autres régions, comme l’Asie, où elle atteint 47 %. Les pays africains exportent principalement des matières premières et effectuent des tâches peu qualifiées, ce qui limite les avantages qu’ils peuvent tirer du commerce.

« La ZLECAF vise à changer cette situation en promouvant le développement industriel, la diversification et l›amélioration de la chaîne de valeur régionale. Pour atteindre ces objectifs, nous mettons en œuvre la stratégie d›engagement du secteur privé de la Zone, qui se concentre sur des secteurs-clés tels que l’agriculture et l’agro-industrie, l’automobile, les produits pharmaceutiques, le transport et la logistique. Ces secteurs favorisent le commerce intra-africain et la production conjointe de biens et de services, avec des chaînes de valeur à fort potentiel visant à transformer des matières premières telles que les fèves de cacao en produits finis au sein de l’Afrique », a expliqué Wamkele Mene.

Intervenant à l’ouverture de ce forum, le ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc, Ryad Mezzour, a souligné la nécessité de consolider les investissements en Afrique pour faciliter l’intégration régionale et d’investir avec une conscience claire des enjeux et des opportunités à venir. Il a, parallèlement, fait remarquer que le Maroc, en créant des conditions favorables et en améliorant continuellement l’environnement des affaires, a prouvé qu’il pouvait offrir des services de classe mondiale, rivalisant avec les meilleurs standards internationaux.

De son côté, le Président-Directeur général du Groupe Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, a indiqué que l’Afrique connaissait une transformation profonde, marquée par de grands projets de développement et des ambitions partagées, considérant qu’afin de réaliser son plein potentiel, il est crucial d’adopter des politiques inclusives, d’optimiser l’allocation des ressources, de faire des investissements stratégiques et d’investir dans les leviers de transformation pour relever les défis majeurs. L’un des principaux défis, a-t-il relevé, est la création d’emplois pour la jeunesse africaine, en transformant le dividende démographique en un moteur de croissance économique, ce qui implique des investissements accrus dans l’éducation et la formation professionnelle, la promotion de l’inclusion et de l’entrepreneuriat, notamment féminin, et la réduction de la fracture numérique en faisant du digital un véritable facteur de développement. 

L’espace B to B a battu son plein

Durant ce Forum 2024, un grand espace a été dédié aux rencontres business to business (B to B). 4.000 rendez-vous d’affaires entre les opérateurs du continent ont été enregistrés cette année. Ces rendez-vous ont permis aux participants d’identifier des leviers concrets de développement et de générer des partenariats. S’est tenue également la cérémonie d’inauguration du Marché de l’investissement du Forum international Afrique Développement qui a été honorée par la présence de personnalités de haut rang, notamment, Téné Birahima Ouattara, ministre d’État de la Côte d’Ivoire, Antoine Thomas Necephore Fylla De Saint-Eudes, ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé du Congo. Le Marché de l’investissement a accueilli, cette année, une délégation exceptionnelle de 11 pays africains, en plus du Burkina Faso, à savoir: le Bénin, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, le Togo et le Maroc. Dédié à la promotion de l’investissement sur le continent, les pays invités d’honneur ont présenté leurs plans nationaux de développement, mis en avant leurs opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques à forte croissance et exposé leurs initiatives-clés visant à stimuler la croissance économique et à développer les investissements directs étrangers (IDE).

ESS

Encadré

À propos du Club Afrique Développement

Le Club Afrique Développement, créé par le Groupe Attijariwafa bank en 2016, a pour ambition de fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics, afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent. C’est un espace de mises en relation et d’échanges mais aussi une plateforme donnant accès à des informations, services et expertises à dessein de favoriser la concrétisation des projets d’entrepreneurs, des grands projets structurants des États, ainsi que la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud. Le Club Afrique Développement d’Attijariwafa bank compte 13 Clubs à travers l’Afrique, plus de 5.000 membres actifs dans 42 pays. Depuis sa création, près de 22.000 participants, chefs d’entreprises et leaders gouvernementaux de 40 pays ont pris part à la dynamique « Afrique Développement » et plus de 26.000 rendez-vous d’affaires structurés ont été réalisés.

Filet

À propos du Groupe Attijariwafa bank

Attijariwafa bank est un acteur de référence sur le continent africain. En plus de l’activité bancaire, le Groupe opère à travers des filiales spécialisées dans les différents métiers financiers comme l’assurance, le crédit immobilier, le crédit à la consommation, le leasing, la gestion d’actifs, l’intermédiation boursière, le private banking, le conseil, la location longue durée, le factoring… Le Groupe Attijariwafa bank emploie 20.782 collaborateurs et gère un portefeuille de plus de 12 millions de clients. Attijariwafa bank est basé au Maroc et opère dans 27 pays à travers des filiales bancaires contrôlées majoritairement : – En Afrique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République du Congo, Sénégal, Tchad, Togo et Tunisie ; – En Europe : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie

Il est aussi présent à travers des Sociétés financières ou des bureaux de représentation à Abu Dhabi, Dubai, Genève, Londres, Montréal, Pékin, Qatar et Riyadh.

Á propos d’Al Mada basé à Casablanca

Al Mada – Positive Impact est l’un des plus grands Fonds d’investissements à capitaux privés de la scène panafricaine. Fort de son ancrage continental, il opère au cœur de l’économie africaine et a la volonté de contribuer à la dynamique de coopération Sud-Sud par des investissements long terme impactant. Il intervient dans des secteurs d’activité structurants à travers 27 pays, œuvrant ainsi pour une croissance inclusive en Afrique.

 

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