• Sociétés d’Etat : un décret pour fixer les salaires et indemnités de départ à la retraite
Le Conseil des ministres du 12 juin 2024 a adopté un décret portant modalités de fixation des rémunérations des personnels des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale. Ce décret vise l’application de la recommandation de la 31e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat et des conclusions de l’Assemblée générale consacrée à l’approbation des comptes 2022 des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) relatives à l’encadrement des rémunérations des personnels desdits Etablissements et Sociétés. Ce décret fait suite aux disparités constatées dans le traitement des rémunérations des personnels des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale, ainsi que l’absence d’un référentiel général encadrant la fixation desdites rémunérations. L’Assemblée générale des Sociétés d’Etat ayant relevé également une variation soutenue des charges des personnels des Sociétés d’Etat et des EPPS a instruit le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises de réaliser une étude sur les modalités de détermination du montant de départ à la retraite dans lesdites Sociétés d’Etat durant les cinq dernières années. L’adoption de ce décret permet de disposer d’un référentiel harmonisé de fixation des rémunérations des personnels et des modalités de détermination de l’indemnité de départ à la retraite au sein des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.
• Panier de la ménagère : les prix en hausse en mai 2024
L’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois de mai 2024 est en hausse de 1% par rapport à avril 2024. Une hausse du niveau général des prix à la consommation, tributaire de l’augmentation des prix dans la fonction « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées ». Dans cette fonction, la hausse des prix est principalement liée au renchérissement des légumes comme la tomate, de la viande et des huiles et graisses telles que la pâte d’arachide. Selon l’INSD qui a publié ces statistiques, au cours du mois de mai 2024, ce sont surtout les produits frais qui sont responsables de la hausse des prix.
• 𝐒𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞s 𝐝𝐞 s𝐞𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐂𝐃𝐄 : 𝐥𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐨𝐛𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐨𝐧
Une équipe du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a participé à l’Assemblée annuelle de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) par visioconférence, ce jeudi 13 juin 2024. Elle y a défendu et obtenu l’admission du Burkina Faso aux Systèmes de semences de l’Organisation, rapporte la Direction de la communication dudit ministère.
Les Systèmes de semences de l’OCDE offrent un cadre règlementaire mondial pour la certification des semences, dans le but de faciliter le commerce des semences en réduisant les obstacles techniques aux échanges, en améliorant la transparence et en réduisant les frais de transaction. Les Systèmes ont été créés en 1958, pour encourager l’utilisation de semences de qualité dans les pays participants. Aux participants à l’Assemblée annuelle de l’OCDE, le Directeur des intrants et de la mécanisation agricole (DIMA), Dieudonné Traoré, a traduit la reconnaissance des premiers responsables du département pour l’opportunité offerte au Burkina Faso de défendre sa candidature d’adhésion à cette Organisation.
Puis, les actions entreprises depuis pour la mise en conformité du Système national semencier avec les standards du Système de semences de l’OCDE ont été présentées par l’inspecteur semencier, Olivier Lankoandé. Le rapport d’audit du Système semencier national, effectué par les experts de l’OCDE, a également été présenté à l’Assemblée. Toute chose qui a valu l’admission du Burkina Faso aux Systèmes de semences de l’OCDE pour trois spéculations, à savoir le maïs, le riz et le sorgho. A noter que cette admission est le fruit d’un processus débuté en 2017 pour ces trois spéculations. o