• Défense du territoire: l’axe Burkina-Turquie se renforce
Le 8 avril dernier, le Burkina Faso a reçu une douzaine de drones de combat turcs, dont des Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci. Ces drones dont l’acquisition s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes ont été remis à l’armée par le Capitaine Ibrahim Traoré.
Sur son compte X (anciennement Twitter), le Directeur général de Baykar, Haluk Bayraktar, a annoncé lui aussi que les « Bayraktar TB2 SİHA et AKINCI TİHA avaient été livrés au Burkina Faso ».
Ibrahim Traoré, en parlant de cette nouvelle acquisition, a déclaré : « Ils sont devenus des systèmes de combat fiables dotés de nombreuses fonctionnalités, notamment, une vitesse et une durabilité élevées. La coopération entre le Burkina Faso et la Turquie progresse très bien ».
• Red Rock Resources lève des fonds pour financer ses opérations aurifères au Burkina Faso
Red Rock Resources (RRR.L) a déclaré, le 11 avril 2024, avoir levé 260.000 livres sterling en plaçant 509.804.000 nouvelles actions ordinaires à 0,00051 livre chacune. La société d’exploration et de développement minier utilisera les fonds pour mettre en production ses actifs aurifères au Burkina Faso. « Nous poursuivons nos activités de production et de préproduction au Burkina Faso, afin de démarrer la production alluviale et les travaux d’essai à Bilbalé. Nous travaillons selon un calendrier serré pour que les opérations commencent dans les semaines à venir, sous réserve des mises en garde habituelles », a déclaré le Directeur général, Andrew Bell.
• Orezone : baisse de 27% de la production d’or au premier trimestre
Orezone Gold (ORE.TO) a annoncé jeudi 11 avril dernier, que la production du premier trimestre de sa mine d’or de Bomboré, au Burkina Faso, avait chuté de 27%, en raison de l’extraction de minerais à plus faible teneur.
La société a déclaré avoir produit 30.139 onces d’or au cours de la période, en baisse par rapport aux 41.301 onces produites au cours du trimestre précédent. Cette baisse s’explique par le fait que la société a traité 1,36 million de tonnes de minerai au cours du trimestre, soit une baisse de 6,2 %, tandis que la teneur moyenne en or est passée de 0,96 à 0,78 gramme par tonne. Malgré cette baisse, la société a réitéré ses prévisions de production pour 2024, soit entre 110.000 et 125.000 onces, en baisse par rapport aux 141.425 onces produites en 2023. « Le premier trimestre a marqué un début solide pour 2024. La production à ce jour pour le T2 a tendance à dépasser les prévisions et la société reste bien positionnée pour atteindre ses prévisions de production pour 2024 », a déclaré le Directeur général, Patrick Downey, dans un communiqué.
• Hausse du niveau général des prix à la consommation en mars
L’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois de mars 2024 se situe à 125,2, soit une hausse de 0,5% par rapport à février 2024. En glissement annuel, l’indice indique une hausse de 2,6%. En mars 2023, l’indice harmonisé des prix à la consommation affichait respectivement une hausse de 0,6% en variation mensuelle et une hausse de 2,9% en glissement annuel. La hausse du niveau général des prix à la consommation, en mars 2024, est attribuable à l’augmentation des prix dans les « Produits alimentaires et les boissons non alcoolisées », les « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants », la « Santé », ainsi que les « Restaurants et hôtels ».
En ce qui concerne l’évolution des prix des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », elle est principalement attribuable à l’augmentation des prix des céréales, des légumes secs et oléagineux, ainsi que du sel, des épices et des sauces.
Dans la fonction des « Boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants », la hausse des prix est influencée par l’augmentation des prix de la noix de cola, du tabac local à chiquer et du dolo. Quant à l’augmentation des prix dans la fonction « Santé », celle-ci est attribuable à l’augmentation des frais de consultation chez les pédiatres. Concernant la hausse des prix dans la fonction « Restaurants et hôtels », elle est principalement causée par l’augmentation des prix des sandwiches vendus dans les kiosques et du porc au four. Suivant la volatilité, la hausse du niveau général des prix à la consommation est principalement due aux produits frais et aux produits autres que les produits frais et l’énergie.