• Masse salariale : elle passe de 500 milliards à plus de 1.097 milliards FCFA en 10 ans
L’évolution de la masse salariale au Burkina Faso, au cours de ces dix dernières années, est inquiétante, même si des efforts sont déployés au quotidien pour la maîtriser et pour la baisse de son ratio par rapport aux recettes fiscales. A titre illustratif, la masse salariale est passée de 500 milliards FCFA en 2013 à plus de 1. 097 milliards en 2023, pour un ratio masse salariale sur recettes fiscales de 47,55%. Ce constat a été révélé par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective (MEFP), Dr Aboubakar Nacanabo, le 20 février 2024, à la 2e édition de l’Assemblée annuelle des services du budget (AASB). Pour le ministre, il urge d’engager des réformes pour une maîtrise des dépenses de personnel. Lesquelles réformes passent par la réalisation de l’opération de contrôle de présence et des éléments de rémunération des agents émargeant sur le SIGASPE, qui a permis de faire des économies sur le plan budgétaire et d’assainir le fichier de la solde. Il y a également l’effectivité du e-bulletin qui assure l’accès des agents publics à cet acte d’une importance capitale.
• Construction du dépôt de gaz butane à Kaya et Koupéla : l’Etat injecte plus de 10 milliards FCFA
Dans le souci d’accroître la production de gaz face à la demande exponentielle, à travers la mise à disposition de nouveaux dépôts toujours plus proches des populations, le gouvernement de transition a décidé de réaliser, en 2024, un dépôt à Kaya et un autre à Koupéla. Pour la construction du dépôt de Kaya, le montant total cumulé des marchés est de 6 871 522 725 FCFA TTC. Pour la construction du dépôt de gaz de Koupèla, l’Etat burkinabè va injecter la somme de 3 313 740 285 FCFA TTC. Le financement de ces deux marchés est assuré par le budget de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) d’un montant total de 10.185.263.010 milliards FCFA.
• Filière apicole : elle rapporte environ 3 milliards FCFA par an
La filière apicole au Burkina Faso est forte de plus de 16 000 acteurs, dont 28% de femmes avec une production moyenne annuelle de 1 000 tonnes, soit un revenu brut d’environ 3 milliards FCFA. Dans le souci de booster cette filière, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques organise du 5 au 7 septembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso, la 4e édition du symposium africain d’APIMONDIA. L’organisation de cette activité au Burkina permettra de donner une dimension internationale au Salon national du miel et de mieux positionner le miel burkinabè sur le marché continental, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
• 7e Forum national des femmes: au Nord, la réhabilitation et l’équipement des Maisons de la femme en question
Le 16 février dernier, la Coordination régionale des femmes du Nord s’est réunie, en prélude au 7e forum national des femmes et au 8-mars. Une conférence qui a porté sur le thème «La promotion de l’entrepreneuriat communautaire: quelle contribution de la femme». La réhabilitation et l’équipement des Maisons de la femme et de la construction d’unités de transformation ont été les préoccupations majeures retenues et qui seront soumises aux autorités de la transition burkinabè.
• Fonds de réhabilitation et de fermeture des mines: 6 mines industrielles n’ont pas transféré leurs cotisations
Selon le rapport sur l’état et la gestion du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine, à la date du 31 décembre 2022, la situation des cotisations indique que le solde des comptes ouverts à la BCEAO au titre des mines s’élevait à 57.128.711.498 F CFA. A la même date, 06 mines industrielles n’avaient toujours pas transféré leurs cotisations d’un montant total de 7.532.524.612 F CFA. Ces informations proviennent du Conseil des ministres du 14 février 2024. Le rapport relève également l’inexistence de compte et l’absence de cotisations des mines semi-mécanisées et des carrières, à la même période. Sur les 49 carrières industrielles en production, aucune n’a ouvert un compte bancaire, ni à la BCEAO, ni dans une banque commerciale, en vue de sa cotisation au titre du FRFM. Concernant l’état de mise en œuvre des plans de réhabilitation, 06 mines industrielles ont déposé des plans de réhabilitation et de fermeture des mines pour validation, contrairement aux mines semi-mécanisées et aux carrières industrielles, à la date du 31 décembre 2022.