• Mine d’or de Sanbrado: la production en baisse
L’annonce a été faite par la société détentrice du permis d’exploitation de la mine de Sandrado. West African Ressources a annoncé, le 6 février 2024, une baisse de la production d’or à Sanbrado, en raison d’une réduction des onces provenant de l’exploitation à ciel ouvert. Une information qui a fait chuter les actions de la société de 13%.
La production d’or à Sanbrado devrait se situer entre 190.000 onces et 210.000 onces en 2024, contre 226.823 onces en 2023, selon le communiqué de presse publié.
Le coût de maintien global devrait passer de 1.126 $ à 1.300 $ l’once. Les dépenses d’investissement liées à la croissance passeront de 126 millions de dollars à 230 millions de dollars.
• IAMGOLD Corporation: les résultats de production à Essakane
Iamgold Corporation a présenté, le 29 janvier 2024, ses résultats de production préliminaires de l’exercice et du quatrième trimestre de 2023. Parmi les faits saillants, on retient que la mine d’Essakane a réalisé une production attribuable de 108.000 onces au quatrième trimestre, portant la production de l’exercice à 372.000 onces, soit au haut de la fourchette des prévisions annuelles de 380.000 onces.
« Nous félicitons l›équipe d’Essakane, qui a atteint ses objectifs, malgré les défis de taille à surmonter, et l’équipe de Westwood, qui a poursuivi la mise en œuvre de son plan visant à accroître la production et qui comptait une production d’environ 12.400 onces en décembre », a déclaré Renaud Adams, président et chef de la Direction de IAMGOLD, dans le communiqué publié en Bourse. Notons que la société publiera ses résultats de fin d’exercice le 15 février 2024, après la clôture des marchés.
• Relance de l’économie : des experts de l’économie
en atelier de projection
La Direction générale de l’économie et de la planification tient, depuis le 6 février dernier, un atelier de consolidation du plan de redressement et de relance de l’économie post crise sécuritaire au Burkina Faso.
Les travaux permettront d’identifier les actions majeures des projets et programmes avec leurs coûts de réalisation en lien avec la relance économique du Burkina Faso, d’identifier et d’intégrer des actions/activités et sources de financement innovantes et d’élaborer un projet de rapport en Conseil des ministres.
• Financement de l’Union européenne au Burkina Faso : 131 milliards FCFA sur la période 2021-2024
Les relations de coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso se bonifient d’année en année pour le grand bonheur des populations bénéficiaires des différents projets de l’UE. A la sortie d’une audience avec le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, le 1er février 2024, Daniel Aristi Gaztelumendi, Ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, a révélé que pour la période 2021-2024, ce sont 200 millions d’euros, soient 131 milliards FCFA que l’Union européenne avait alloués au Burkina Faso, pour renforcer sa résilience, contribuer au développement durable, à l’éradication de la pauvreté et à la paix.
• Filière d’anacarde : l’usine de transformation en construction
L’anacarde est un produit agricole qui, transformé sur place, peut rapporter plus de devises aux recettes de l’Etat ; et mieux, elle est source de création de milliers d’emplois, à travers la mise en place d’unités de transformation.
Ce chaînon manquant au Burkina Faso va devenir une réalité bientôt, à travers la construction d’une unité de transformation d’anacarde dénommée « Impact Factory » dont les travaux ont été lancés le 2 février 2024. Celle-ci sera installée dans le village de Mè, dans la Commune de Péni, région des Hauts-Bassins. Selon les promoteurs, GEBANA Burkina Faso pourra transformer 2.000 tonnes d’anacarde de cajou et 400 tonnes de mangue séchée. Elle va générer environ 1.800 emplois. o