• Kangala Air express officiellement lancée
Le 30 janvier 2024. C’est le jour choisi par Serge Fréderic Zombré, Directeur général de Kangala Air Express, pour lancer officiellement les activités de la nouvelle compagnie aérienne. Cette société se place sur la ligne Bamako-Ouagadougou-Niamey. Kangala Air Express entend faciliter les échanges et renforcer les liens entre les différents membres de l’AES.
Elle dispose d’une flotte composée d’un Jet privé (12 places) et de deux ATR 72-500. Selon son Directeur général, d’autres acquisitions sont en cours, notamment, un hélicoptère, des avions pour la couverture interne du pays et un Boeing.
Notons qu’en début décembre 2023, la compagnie avait effectué un vol d’essai sur Gaoua. Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière était parmi les passagers de ce vol, ainsi que des techniciens de l’Agence nationale de l’aviation civile, de la représentation de l’ASECNA, de la DAAN, des FDS et de la compagnie Kangala Air Express.
• Dette du Niger : la BCEAO
en renfort
Le Niger a du mal à rembourser ses crédits. Depuis les sanctions économiques et financières imposées par la CEDEAO au Niger, l’ardoise de la dette s’assombrit. Dans une note rendue publique le 22 janvier 2024, Moody’s investor service affirme que le pays est dans l’incapacité de rembourser ses obligations émises sur le marché des titres publics de l’UMOA. « Les paiements manqués posent des risques significatifs pour la qualité des actifs, la rentabilité et le capital des banques régionales », a souligné Moody’s. Et d’ajouter : « Si les arriérés de paiement, qui ont commencé le 31 juillet, persistent pendant plus de six mois, les Banques régionales devront probablement classer les titres de dette de l’Etat du Niger qu’elles détiennent comme non performants ».
En réaction à cette note, la BCEAO a autorisé, à titre temporaire, les établissements de crédit à maintenir dans la catégorie des créances saines, leurs expositions sur les titres publics de l’Etat du Niger. Une bouffée d’oxygène donc pour le pays.
• Bissa Gold: compression du personnel en vue
La nouvelle est tombée le 31 janvier dernier. La société Bissa Gold annonce un plan de réduction de son personnel. La filiale de la société russe Nordgold évoque des difficultés économiques et structurelles. Afin donc de maintenir ses opérations, deux propositions ont été faites aux travailleurs.
Selon la première formule, les employés qui le souhaitent peuvent négocier un départ volontaire entre le 31 janvier et le 3 février 2024. La seconde option est donnée à la mine qui négocie avec les travailleurs dont les dates de départ à la retraire sont prévues en 2024 et 2025, la cessation d’accord parties de leur contrat de travail.
• Rachat de Société Générale au Tchad : le processus finalisé
Comme annoncé dans notre numéro 516 du 29 janvier 2024, le Groupe Coris a finalisé le rachat de la filiale de Société Générale au Tchad.
La signature du processus a eu lieu le 31 janvier 2024, à N’Djamena. Un acte qui marque l’entrée du Groupe dans la Zone CEMAC, « grâce à la finalisation de ce processus qui lui confère la reprise de la totalité des activités de Société Générale au Tchad et l’opérationnalisation de son enseigne Coris Bank International Tchad », peut-on lire sur le site du Groupe.
• Umoa-Titres : le Burkina reporte son émission
35 milliards FCFA. C’est le montant de l’émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor que le Burkina Faso devait lancer le 31 janvier dernier. Coïncidence ? L’opération qui se tenait au lendemain de l’annonce du retrait des trois pays de l’AES de la CEDEAO a été reportée. Aucune explication n’a été donnée.
A noter que le calendrier des émissions des titres de l’Etat burkinabè 2024 prévoit des opérations d’un montant total de 1.220 milliards FCFA. Nous y reviendrons.
Quelle belle initiative pour le bonheur des Burkinabè en particulier et celui de l’AES en général. Que le Tout-puissant vous accompagne dans vos prises de décisions.