1er janvier, jour de l’an. Celui du renouveau, de l’espoir en des jours meilleurs. Au plan individuel, chacun fait ses plans, les entreprises et les collectivités n’y échappent pas. Pas même l’Etat. Pour encore 365 jours, il s’agira de donner le meilleur de soi-même, afin d’éviter les regrets à l’heure des bilans. C’est ce que nous impose cette société de progrès. Aller de l’avant, toujours plus haut dans les performances, desquelles il faudra veiller à une meilleure redistribution des bénéfices. L’humain reste et doit rester au centre de tout, et surtout son bien-être social et économique. Et une des conditions de son plein épanouissement repose sur un environnement de paix et de sécurité, et c’est tout ce qui a manqué à notre pays ces huit dernières années.
La guerre contre le terrorisme oblige à des choix difficiles, à des sacrifices douloureux. Le financement de la guerre pompe des ressources énormes au détriment de l’investissement et des secteurs sociaux. L’effort patriotique jamais vu permet, jusqu’à présent, de tenir la dragée haute aux assaillants. Et ce n’est pas le moment de baisser la garde.
Le président du Faso, dans son adresse du 11 décembre, a appelé à plus d’effort. L’année 2024 sera décisive dans la guerre contre le terrorisme. Encore un petit effort des contribuables est sollicité pour assurer la victoire, inch Allah.
Par Abdoulaye TAO