Le projet de loi sur le CSC dont certains articles sont considérés comme un recul démocratique par les organisations professionnelles des médias a été transmis à l’ ALT.
Les auditions des parties prenantes ont commencé, en vue de préparer la séance plénière qui l’adoptera. Et ces auditions débutent en plein Festival international de la liberté de la presse, le 10e du genre.
Et devinez qui a présidé la cérémonie d’ouverture et dont l’institution a toujours soutenu le festival ? Le président de l’Assemblée législative de transition.
Occasion unique pour le comité d’organisation de l’interpeller ouvertement, devant un parterre de journalistes venus des quatre coins du monde. L’Assemblée a effectivement le dernier mot sur le sort de cette loi en ces points jugés non consensuels. C’est toute l’importance des auditions en cours.
Les députés vont se faire par eux-mêmes une idée de ce que pensent les professionnels du secteur de l’information et de la communication et décideront en leur âme et conscience si ce texte de loi sert les intérêts de toutes les parties et partant, celui du Faso. Si jamais l’Assemblée législative de transition entérinait la loi tel qu’elle a été soumise, elle s’imposera à tous jusqu’à une nouvelle révision.
Par Abdoulaye TAO