Dans notre édition du 2 octobre, faisant le bilan économique de l’an I du MPSR2, nous attirions l’attention sur les dangers qui minent la Nation si la guerre se prolongeait indéfiniment.
« L’insécurité. Elle n’est pas seulement dans la guerre contre le terrorisme, elle est également dans la lutte pour maintenir une inflation acceptable pour les ménages, malmenés par un effort de guerre qui risque de se prolonger si l’accalmie ne revient pas sur tous les fronts rapidement. ». Dans sa grande interview accordée à nos confrères de la RTB, de Sidwaya et de Burkina Info, le président de la Transition a donné quelques éléments de réponse qui pourraient rassurer les ménages sur d’éventuelles nouvelles taxes.
« Si nous devons passer à une autre étape, le peuple sera informé. Nous n’allons pas faire quelque chose d’assez contraignant sans en informer le peuple. Pour l’instant, le Fonds arrive à nous soulager ».
Plus loin, à propos des retards de paiement de la dette intérieure, IB annonce que le gouvernement, qui a mis un frein au paiement, a levé le pied : le Trésor règle au fur et à mesure, je suis de près ce dossier ». Il faut donc espérer que cet équilibre soit maintenu le plus longtemps possible. Il sera un indicateur de la supportabilité de l’effort de guerre.
Par Abdoulaye TAO