Editorial

Editorial: affaires publiques

La section CGT- B de l’Onea est vent debout contre la nomination du nouveau Directeur général, actée en Conseil des ministres il y a quelques semaines.

Le profil de l’homme ne leur conviendrait pas, malgré le fait qu’il ait fait ses classes au sein de la boîte. Une contestation qui vaut remise en cause publique du choix de l’autorité qui l’a nommé. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive au pays des Hommes intègres.  Deux ministres sous l’ère des gouvernements MPP ont été retoqués par ce type de défiance publique. Le dernier en date est Nagalo, nommé au Commerce et aux PME, qui a été obligé de rendre son tablier, parce qu’une partie des Burkinabè le soupçonnait d’avoir mal géré des fonds à lui confiés. Ces personnalités contestées démissionnent généralement pour ne pas embarrasser l’autorité qui doit, cependant, se poser des questions sur le casting des personnes à nommer aux postes de responsabilités. Il faut être blanc comme neige et ne pas avoir trempé sa barbichette dans des affaires contestables.

L’opinion est devenue un juge implacable qui ne s’embarrasse ni du casier judiciaire N°3, ni de la présomption d’innocence. Bonjour les victimes. Il faut vite trouver la parade; car ces contestations fragilisent directement l’autorité.

Par Abdoulaye TAO

 

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