La 5e rencontre du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue entre le gouvernement et le secteur privé se tient cette semaine à Bobo-Dioulasso. Le thème cette année porte sur le rôle du foncier dans la promotion de l’investissement productif au Burkina Faso.
Un thème d’actualité, dans la mesure où l’Assemblée législative de transition vient d’adopter une nouvelle loi sur la promotion immobilière, afin de mettre de l’ordre sur la gestion du foncier rural et urbain.
Le secteur privé est visé par cette loi, à travers les sociétés dites immobilières (plus de deux cent enregistrées) qui ont désormais un an pour s’adapter. Le sujet pourrait revenir, lors des échanges tout comme celui sur les zones industrielles où les parcelles se font rares pour les nouveaux investisseurs. Mais là aussi, il y a eu ce qu’on appelle un accaparement sans investissement productif sur lesdites parcelles.
C’est un goulot d’étranglement à lever. Les nouvelles zones industrielles de la ville de Bobo sont très concernées par ce sujet. Et là aussi, il y a un gros risque de spéculation. Le foncier est un facteur de production essentiel pour l’industriel.
Et ici, leur viabilisation reste l’équation principale à résoudre, si l’on veut améliorer le taux d’occupation et booster l’activité dans ces zones industrielles.
Par Abdoulaye TAO