• Objectif, effectuer un transfert d’argent avec ou sans connexion
• Des innovations pour conquérir le marché sous-régional
• Et créer des emplois pour la jeunesse
Le 7 juin 2023, les promoteurs de l’entreprise Sank Business ont tenu une conférence de presse, à Ouagadougou. L’objectif était d’annoncer l’arrivée de nouveaux partenaires dans son catalogue et révéler les innovations qu’elle a entreprises au profit de la population.
Dramane Tiendrébéogo, Directeur général de Sank Business, a informé que Sank Business avait connu l’adhésion de nouveaux actionnaires et cela permettra à l’entreprise de se lancer pour de nouveaux défis. « Si entretemps, certains ont parié sur la disparition de cette entreprise, nous vous disons aujourd’hui plus que jamais, Sank Business est bien vivant, avec l’apport en capital des nouveaux associés », a-t-il déclaré. « Ici et maintenant, nous vous informons que le meilleur reste d’ailleurs à venir », rassure-t-il.
Les innovations de Sank Business
Dans sa nouvelle dynamique burkinabè et panafricaine, les propriétaires nationaux de Sank Money veulent offrir un service innovant et adapté aux besoins de la clientèle.
En effet, conscient des difficultés d’accès à la connexion Internet par les populations burkinabè, surtout celles des campagnes, Sank Business veut lancer une nouvelle application dans les jours prochains. Elle fonctionnera avec ou sans la connexion Internet par le biais d’un système de messagerie USSD (Unstructured Supplementary Service Data) qui est un système global de communication mobile permettant d’envoyer des messages textes sans avoir besoin d’une connexion Internet. C’est un système qui est intégré à la plateforme Sank Money. Cela permettra aux clients d’effectuer les opérations sans la connexion Internet. D’ores et déjà, une équipe opérationnelle travaille d’arrache-pied pour la mise en service de la nouvelle application avec le service USSD, selon les responsables de Sank, déclarant avoir reçu de Orange Burkina, le contrat de partenariat de fourniture du service USSD (Unstructured Supplementary Service Data), le jeudi 8 juin 2023.
Aussi, selon les promoteurs, avec Sank, il y a la possibilité de payer les impôts, les salaires, le FONER. Par ailleurs, Sank entend diminuer le coût de retrait d’argent si les objectifs qu’elle s’est fixé se réalisent. « En principe, le coût de retrait peut chuter. On peut aller même à 0,5%, sinon même à 0%, tout dépend, puisque c’est l’offre qui fait la demande », a confié Sada Zougmoré, l’actionnaire majoritaire de Sank Business.
Autre innovation, les promoteurs de Sank Money entendent aller au-delà des contrées du Burkina. Ainsi, à moyen ou long terme, « nous irons conquérir le marché sous-régional en nous implantant dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, etc. » ; d’où le réaménagement du logo qui contient désormais la carte de l’Afrique pour donner une dimension panafricaine, foi de Dramane Tiendrébéogo, cofondateur de Sank Business. « Aujourd’hui, le logo de Sank a changé pour devenir carte d’Afrique, parce que Sank devient une application de transfert d’argent africaine. L’objectif actuel, c’est d’aller au-delà du Burkina Faso et toucher l’Afrique toute entière », a soutenu Dramane Tiendrébéogo, DG de Sank.
Selon Sada Zougmoré, Sank compte dans les jours à venir, à Ouagadougou, créer 50 emplois directs, à travers l’implantation de 13 agences Des agences seront également installées dans les 45 provinces du Burkina, et cela va générer de l’emploi. A l’en croire, l’entreprise offre la possibilité d’accompagner le gouvernement dans l’employabilité des jeunes. Elle a des projets sur lesquels elle travaille avec le gouvernement qui, depuis 2020, s’est engagé dans la dématérialisation de l’Administration. Aussi, l’entreprise a conçu des plateformes pour le ministère de l’Agriculture, sur le projet de distribution des engrais et bien d’autres projets.
RS
Encadré
Les attentes de Sank Business vis-à-vis des autorités burkinabè
«Nous sommes une entreprise anonyme à capital social de 1 milliard entièrement détenu par des Burkinabè. C’est pour dire que nous participons à l’économie du Burkina Faso et pour ce faire, nous avons forcément besoin des autorités à plusieurs niveaux », a laissé entendre Dramane Tiendrébéogo, Directeur général de Sank Business. Selon lui, il y a un problème politique que l’Etat burkinabè doit revoir pour encourager ceux qui osent. L’autorité burkinabè doit protéger les petites entreprises locales, parce que sur le marché concurrentiel, les grandes entreprises ont tendance à les étouffer, cri du cœur de M. Tiendrébéogo.