• UEMOA : les derniers chiffres de l’Union
Le président de la Commission de l’Uemoa était devant les députés du Comité interparlementaire, le 21 mars dernier, à Niamey au Niger, à l’occasion de la présentation de l’état de l’Union. Il a ainsi donné quelques chiffres sur l’évolution de la communauté.
L’inflation s’est établie, en 2022, à un taux de 7,5%, contre 3,6% un an plus tôt. Le taux d’endettement s’établit à 56,9% en 2022, contre 54,6% en 2021, relativement maîtrisé.
L’évaluation de la mise en œuvre de 127 textes et 63 projets et programmes communautaires connait un recul de 2,14 points. En effet, le taux de mise en œuvre des réformes communautaires à l’échelle de l’Union est ressorti à 75,34% en 2022, contre 77,48% en 2021 ».
• Médias : 24heures@bf est lancé
Un nouveau titre vient enrichir l’espace médiatique au Faso. Le dernier né s’appelle 24heures@bf. C’est un quotidien d’informations générales en ligne lancé par l’entreprise de presse Courrier confidentiel Sarl de notre confrère Hervé Taoko. Ce quotidien numérique traite de l’actualité sécuritaire, politique, judiciaire, socioculturelle et aborde des mutations dans le monde des entreprises et des ONG. Rendez-vous donc sur 24heures.bf
• Le prix du Hadj est connu
3. 593 000 FCFA. C’est le montant que devra débourser toute personne désirant effectuer le pèlerinage à la Mecque cette année, contrairement aux 3. 047 000 FCFA de 2022. 8143 pèlerins burkinabè sont attendus à ce Hadj 2023 et seront pris en charge par 128 agences de voyage. Les vols départ sont prévus du 4 au 18 juin 2023 et les vols retour du 4 au 18 juillet 2023. Cette année, il n’y a pas de contribution, ni de subvention de l’État.
• Appel à candidatures pour la 46e promotion du COFEB
Le Centre ouest-africain de formation et d’études bancaires (COFEB) est le centre de formation créé par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ce centre assure la disponibilité de ressources humaines de qualité pour les banques et autres établissements financiers, ainsi que des systèmes financiers décentralisés des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA).
Dans ce cadre, le COFEB accepte à titre exceptionnel, des dossiers de candidats privés provenant des secteurs de l’économie et de la finance, de Centres de recherches, de Bureaux d’études installés dans l’UEMOA. L’acceptation du dossier de candidature est subordonnée au respect des conditions citées par la BCEAO. Les frais de la formation sont pris en charge par la BCEAO. Les soumissions de candidature se font en ligne en accédant au lien ci-après : https://cofeb.bceao.int/formulaire-de-candidature.
• Coton : une organisation des interprofessions de la filière de l’Union voit le jour
A l’issue d’une Assemblée générale constitutive, les acteurs du coton ont mis en place une Organisation régionale des interprofessions de la filière coton des Etats membres de l’Uemoa (ORIC-UEMOA). C’était le 21 mars dernier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
L’objectif assigné à cette instance est de contribuer durablement à la satisfaction des besoins alimentaires de la population, au développement économique et social des Etats membres et à la réduction de la pauvreté, en particulier, en milieu rural. Pour y arriver, ORIC-UEMOA met en place l’agenda pour la compétitivité de la filière coton textile de l’Uemoa, adopté en décembre 2023, dont la vision est la transformation de 25% de la production annuelle de la fibre de coton en y créant des milliers d’emplois traditionnels. Au terme de l’Assemblée générale constitutive, Mathieu Adjovi, président de l’interprofession coton du Bénin, a été désigné président de l’ORIC-UEMOA par ses pairs. Il a pour vice-président N’Kambi Nikiebo du Burkina Faso.
Le poste de Secrétaire général, lui, est revenu à Abdoulaye Diarra du Mali, tandis que celui de trésorier est dévolu à la Côte d’Ivoire, à travers son représentant, Soro Moussa. Abidjan abrite le siège de l’ORIC-UEMOA. En ce qui concerne la présidence, elle a été décrétée tournante par ordre alphabétique des États membres, pour un mandat de trois ans. Le Sénégal et le Togo ne font pas partie des membres fondateurs de cette instance pour défaut de l’interprofession coton dans leur pays.