Economie

Ladji Yoro, notre homme de l’année 

Ladji Yoro, notre homme de l’année 

C’est un choix de cœur. L’homme de l’année 2022, pour la Rédaction de votre journal, est décerné à Ladji Yoro. Il nous a fallu attendre plus d’une année, après sa mort, pour lui rendre cet hommage, au moment où le pays est en train de recruter 50.000 VDP pour soutenir l’armée. Ne dit-on pas qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire ? Soumaïla Ganamé représente pour nous, la résistance des Burkinabè face à l’oppression du terrorisme.

Ce Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) a été tué dans une embuscade terroriste, avec 3 autres de ses camarades, le 23 décembre 2021. Un peu plus tôt, cette année-là, il avait été sacré Ambassadeur de paix (APA) pour sa contribution pour la promotion de la paix et de la quiétude au Burkina Faso. Un prix qui sacre sa lutte contre le terrorisme. Ses prouesses se contaient dans de nombreuses familles du Burkina et unifiaient le pays en proie aux tensions.

De ces histoires entendues, beaucoup de nos jeunes ont rejoint les VDP, afin de lutter contre le terrorisme. Les succès, la sueur et les sacrifices consentis par Ladji Yoro  ont fortifié les VDP et fertilisé le courage de la jeunesse, qui a  grossi les rangs des volontaires. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les forces du mal se sont acharnés sur lui, histoire de décourager les enrôlements pour devenir VDP. Si Yoro est parti, la cause pour laquelle il est mort, elle, continue de porter fruits. Les VDP du Loroum ont, certes, perdu leur leader, mais pas leur courage.

A l’image de leur meneur, c’est désormais leurs histoires à eux qui motivent les jeunes burkinabè. 50.000 sont en formation pour devenir VDP et poursuivre l’œuvre entamée par Yoro. Dans chaque village désormais, le Burkina pourra compter sur un Yoro pour lutter contre le terrorisme. En donnant sa vie pour sa patrie, Ladji Yoro nous a réunis à la cause « Le Faso d’abord ». Une façon de vivre pour l’éternité dans le cœur des Burkinabè. Bonne année 2023 à tous et que tout comme Thomas Sankara avant lui, nous disions avec Ladji Yoro, « la patrie ou la mort, nous vaincrons ».

La Rédaction

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