• Pauline Zouré à la Banque mondiale
Pauline ZOURE, ancienne ministre déléguée chargée de l’aménagement du territoire et de la prospective, vient de déposer ses valises au sein de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Elle est désormais chargée des opérations du portefeuille du Burkina Faso auprès de l’institution. C’est en ce titre qu’elle a présenté les performances des projets et programmes de la Banque mondiale au Burkina Faso, lors de la revue conjointe le 21 juin 2022.
La socio-économiste est titulaire d’un DESS en Aménagement du territoire et développement local, d’un DESS en sciences environnementales, option Socio-économie, et d’un Master 2 de recherche en sociologie. Elle a une solide expérience dans les domaines de : la conception et la mise en œuvre de politiques, l’élaboration des instruments et outils en aménagement du territoire, le développement local et l’environnement, la planification stratégique et les politiques sectorielles, la prospective, le suivi-évaluation de projets et programmes de développement. Rappelons qu’elle a été appelée au gouvernement en janvier 2016, elle avait alors 36 ans, pour occuper le poste de Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée de l’aménagement du territoire. Avant d’entrer au gouvernement, elle a été chargée d’études puis chef de service des politiques sectorielles à la Direction générale de l’Economie et de la Planification du ministère de l’Economie et des Finances.
• Lancement du forum africain des fonds souverains
La capitale marocaine a abrité le lancement officiel de l’Africa souvereign Investors forum (forum africain des fonds souverains) les 20 et 21 juin 2022. Ce forum a regroupé une dizaine de fonds souverains dans le but de promouvoir une action collective et concertée des fonds souverains et stratégiques africains au profit du développement et de la croissance du continent pour une Afrique plus résiliente, inclusive, durable et autonome. C’est une initiative de ITMAR Capital qui a reçu le soutien du roi du Maroc.
• Crise alimentaire : l’UE annonce 600 millions d’euros pour atténuer l’impact
L’union européenne envisage mettre en place un investissement de 600 millions d’euros au profit des pays ACP dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et cela pour faire face aux perturbations de l’approvisionnement mondial nées de l crise en Ukraine. Ce montant est reparti ainsi qu’il suit : 150 millions € de ce financement iront à l’aide humanitaire, 350 millions € en soutien à la une production durable et la résilience des systèmes alimentaires tandis que 100 millions € seront décaissés sous forme de soutien macroéconomique.
• Fonds minier de développement local : 121,432 milliards FCFA pour les collectivités
Créé dans le Code minier de 2015, le Fonds minier de développement local (FMDL) est opérationnel depuis 2019. Les ressources collectées font l’objet d’une répartition et reversés aux collectivités territoriales selon une clé de répartition précisé dans le décret n°2017 -0024/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MATDSI du 23 janvier 2017 portant organisation, fonctionnement et modalités de perception FMDL. A ce jour, 6 répartitions ont déjà eu lieu et portent sur la somme de 121,432 milliards FCFA. Les revenus issus du FMDL servent à financer les investissements des budgets des collectivités.
• Sécurité : les précisions du COTN
Les responsables du Commandement du théâtre national ont animé une conférence de presse le 24 juin 2022. Des précisions ont été apportées par rapport aux zones d’intérêt militaire. Une ordonnance sera prise pour donner les délais d’évacuations des zones aux populations. Ce serai un délai 14 jours à compter de la prise de l’ordonnance. Par ailleurs, interdiction de circuler sera également faite aux motos dans 8 régions. Les responsables de ces régions préciseront les villages et communes où la circulation sera interdite. Les types de moto visés sont ceux qui sont utilisés dans la plupart des cas par les groupes armés.
• Le REN-LAC charge le pouvoir en place
Le 21 septembre 2022, le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a donné, lors d’une conférence de presse, son point de vue sur la situation nationale. La restauration de l’intégrité du territoire, la corruption et la mal gouvernance, l’augmentation des salaires des ministres sont, entre autres, les éléments abordés par les membres du REN-LAC. Pour l’ONG : « …sans une lutte résolue et sincère contre la corruption et la mal gouvernance, la restauration de l’intégrité du territoire dont le Président Damiba semble faire son principal objectif sera vouée à l’échec. » Elle affirme également que les tenants actuels du pouvoir font des pieds et des mains pour verrouiller les espaces de libertés démocratiques au nom de la lutte contre le terrorisme, museler la presse et empêcher l’exercice de la veille citoyenne.