L’Economiste du Faso : Quel est l’objet de votre présence au Burkina Faso ?
Xavier Hesselbarth : Je suis venu au Burkina, à Ouagadougou, pour faire la promotion d’un concept que nous avons mis en place. Ce concept permettrait à tout Burkinabè d’augmenter significativement son pouvoir d’achat en investissant dans l’économie locale. Que ce soit pour les études, pour un voyage, pour l’acquisition d’un véhicule, ou dans l’immobilier. C’est simplement une nouvelle économie que nous offrons, en ayant créé un environnement protégeant nos adhérents de tout risque déflationniste.
Vous parlez d’économie locale et de nouveau concept. De quoi est-il question exactement ?
Nous avons mis en place un concept en métropole qui tourne déjà depuis plus d’un an. Il repose sur la satisfaction du client et vise à améliorer les conditions de vie des gens. Ce concept permet l’augmentation du pouvoir d’achat de manière très significative. Cela peut atteindre 70% de remise sur l’alimentaire et le carburant. Aujourd’hui, par exemple, l’on parle d’inflation. Les gens sont très sensibles à cela. Nous pouvons également permettre aux professionnels d’augmenter leur marge commerciale en réduisant le taux de remise par 10, 20 ou 50, tout en préservant l’avantage client, voire l’améliorer.
Beaucoup de gens s’y retrouvent et cela permet de générer aujourd’hui une distribution de près de 49 millions de points de fidélisation. Il y a un an que nous avons créé le TFBK (NDLR : crypto-monnaie au même titre que le Bitcoin) que nous avons digitalisé sur le Blockchain Solana.
Le TFBK qui est votre crypto-monnaie est-il sécurisé ?
La sécurité de la crypto monnaie aujourd’hui de manière générale est absolument garantie, puisque cela constitue une réserve de valeur, un coffre-fort ultra sécurisé que même les gouvernements ne peuvent pas intervenir. Par contre, ils savent que vous avez fait rentrer de l’argent mais ils n’ont absolument pas accès à cela. Puis, c’est cryptographié. Egalement, le nombre de transactions qui peut aller jusqu’à 50 000 par seconde, donc ce n’est pas possible d’intercepter cela. Le seul moyen pour le gouvernement d’avoir un regard, j’insiste là-dessus, parce que nous voulons montrer de la transparence, est de passer par les plateformes d’échanges ou par les opérations de commerce traditionnelles, en acceptant le TFBK comme le Bitcoin dans les échanges commerciaux. Le gouvernement a besoin de gérer légitimement les flux financiers et fiscaux.
C’est du trading vous faites, n’est-ce pas ?
Non. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase éducation produits, notamment, du fait qu’ici au Burkina, les gens se sont fait avoir par les traders. Les traders, ce sont des intermédiaires qui vous promettent monde et merveilles, qui prennent votre argent et le met sur les marchés boursiers ou de crypto-monnaies. Seulement, je me suis aperçu que ce sont des gens qui ne sont absolument pas expérimentés dans le domaine qui se font avoir. Et je suis gentil quand je dis ça, parce que le dernier jugement qu’on a vu dernièrement, on relâchait les gens pour rembourser les investisseurs. Ceux-là qui ne sont pas encore allés en prison parce qu’ils ont compris que le tradeur a pris l’argent, il a fait croire aux gens qu’il a ouvert des comptes mais il n’a pas mis l’argent, il a tout gardé dans son compte.
Attention, il ne faut pas faire généralité mais tous les traders ne fonctionnent pas comme ça. Ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais trader, c’est de savoir s’il est régulé ou pas. Aux États-Unis ou en France, c’est régulé. L’on s’assure que ce trader répond à toutes les exigences pour être clair. Ici, je ne sais pas comment ça se passe, s’il y a une législation pour les traders, si n’importe qui peut se dire trader. Je ne sais pas, mais il y a des gens qui sont vraiment de mauvaise foi et qui sont des arnaqueurs pour parler franchement. Moralité, nous créons un espace de gestion pour chaque adhérent et l’accompagnons dans sa stratégie de vente de TFBK, pouvant générer des intérêts mensuels ou composés sur la durée, ce, sans intermédiaire.
Ne faites-vous pas du neuf avec du vieux ? N’est-ce pas du trading voilé ?
Le marché aujourd’hui repose sur un modèle économique, sur une valeur. A partir du moment où on répond à la satisfaction des clients, les gens continuent à adhérer et à faire adhérer autour d’eux. Et ça veut dire qu’on distribue de plus en plus de TFBK pour répondre à la demande. Plus l’on distribue, plus la valeur monte. C’est aussi simple que ça, on n’est pas dans une opération de trading ou de marketing de réseau, ni de vente pyramidale, interdite par la loi.
A vous écouter, les crypto-actifs, c’est le présent et le futur à la fois ?
On a pris le marché à contre-pied en fait, parce que le système n’est pas bon. Aujourd’hui, nous sommes dans le même système, que ce soit en Afrique, en Europe ou aux États-Unis. L’économie c’est un gros gâteau et aujourd’hui, il n’y a même plus de miettes à se partager, donc si on ne se réinvente pas dans une nouvelle économie, on ne va pas y arriver. C’est pourquoi, nous nous inscrivons dans cette nouvelle économie ; parce qu’on va permettre aux locaux, donc aux Africains, ce n’est pas seulement le Burkina, ce sont tous les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, d’avoir la capacité de profiter de la valorisation du TFBK pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets de vie. Evidemment, si vous n’avez pas la connaissance, vous allez travailler pour gagner votre vie. Mais ceux qui ont la connaissance ont compris qu’il faut faire travailler l’argent. Donc, la meilleure stratégie aujourd’hui, la meilleure motivation, c’est de savoir travailler pour gagner de l’argent, parce que vous avez utilisé votre capitalisation.
Investir dans le TFBK parait être sans risque, est-il réel ce que vous avancez ?
Oui, c’est réel. Aujourd’hui, on a plus d’un an d’activité. On a commencé avec un TFBK à 0,00005 euro et aujourd’hui, nous sommes à 249 euros. Cela veut dire qu’en un an, nous avons fait une progression de près de 5 000 000%. Alors que le Bitcoin, lui, il a fait une progression de 13 000% en 10 ans. Cela est déjà très honorable pour nous. Si vous considérez la capitalisation que nous avons faite, on est déjà dans la cour des grands, avec une capitalisation communautaire dépassant les 12 milliards d’euros. Nous sommes sur le marché international, techniquement et prochainement sur les DEX (plateforme de change décentralisées), et c’est nous qui allons influencer ce marché par une valeur probante efficiente. Pour le moment, toutes les transactions qui sont faites surwww.exchangetbfk.com, chaque adhérent a la possibilité de trader un petit peu, on va dire pour s’amuser avec une variable de 5% à la hausse ou la baisse du cours du jour.
Nous offrons la possibilité aux Burkinabè d’investir gratuitement dans le TFBK . C’est un prêt que nous faisons à ceux qui le souhaitent. C’est comme un fusil de chasse que nous prêtons pour que l’adhérent prenne son gibier et au terme de 90 jours, il nous redonne notre fusil en gardant le fruit de sa chasse. Si après cette phase gratuite, vous y trouvez votre compte, vous avez la possibilité d’acheter le TFBK . Ainsi, la personne pourra générer des profits le temps qu’elle voudra.
Si aujourd’hui, j’ai 1 million de francs CFA et que je veux du TFBK , comment cela se passe concrètement ?
Ce n’est pas dur. Vous allez d’abord adhérer en allant sur www.exchangetbfk.com et acquérir des actifs. Une fois que vous avez votre espace privatif, vous allez pouvoir acheter ou revendre tout simplement vos actifs. Le seul risque que vous courez est de récupérer votre capital avec les intérêts. Déjà au Burkina, nous avons 130 adhérents qui soutiennent l’économie locale et qui vont réaliser en cette année 2022, leurs objectifs de vie.
Je donne rendez-vous à ceux qui veulent mieux comprendre ce que c’est que la crypto-monnaie, comment investir sans risque dans le TFBK , ce mercredi 25 mai 2022 au jardin 2000 à Ouagadougou, sous le coup de 18 heures.o
Entretien réalisé par M.K