• Achat des produits locaux : plus de 425 milliards FCFA injectés entre 2017 et 2020
L’État burkinabè, à travers les structures publiques, a injecté entre 2017 et 2020, plus de 425 milliards FCFA dans l’achat des produits locaux. Cette information a été portée à la connaissance des membres du Cadre national de concertation des acteurs du secteur de l’artisanat au Burkina Faso (CNCA-BF), par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). C’était en marge de la première assemblée générale qui a eu lieu les 23 et 24 septembre 2021 à Ouagadougou. De 10 produits au départ, le nombre est passé à 26 de nos jours.
• Fournitures scolaires et produits de grande consommation : des commerçants trichent sur les prix
Des commerçants véreux s’adonnent à des pratiques de prix illicites sur la vente des fournitures scolaires et produits de grande consommation. Ce constat relève des contrôles effectués entre le 20 et le 26 septembre 2021 par les équipes de la Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes et de la Direction générale de la règlementation et du contrôle des prix sur toute l’étendue du territoire national, dans les secteurs des fournitures scolaires et des produits de grande consommation. Au total, 221 commerçants ont été contrôlés. Plusieurs infractions ont été relevées, à savoir, entre autres, des pratiques de prix illicites, de fraude, des cas de non-respect des règles relatives au commerce de distribution, de non-respect des règles relatives à l’information du consommateur, etc. Les contrevenants ont été verbalisés conformément à la règlementation en vigueur.
• Filière karité : 3 millions de femmes en profitent
A l’instar de l’anacarde, des noix de cajou, la filière karité est une filière porteuse au Burkina Faso. Sa production et sa transformation est source de nombreuses retombées économiques et financières. Selon une note d’information du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), en date du 28 septembre 2021, la filière karité a un potentiel de production de 1.250.000 tonnes d’amandes. Elle fait vivre plus de 3 millions de femmes au Burkina Faso.
• Statistique sur les flux financiers illicites : le Burkina Faso met en œuvre un projet pilote
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote de la mesure statistique sur les flux financiers illicites (FFI), un atelier de lancement des travaux du groupe de travail technique s’est tenu le 30 septembre 2021 à Ouagadougou. Le projet émane de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé (ONUDC). Il vise « la définition, l’estimation et la diffusion de statistiques sur les flux financiers illicites (FFI) en Afrique ».
Un consultant national a été recruté pour aider les autorités nationales dans une phase pilote de la mesure statistique des FFI au Burkina Faso et faciliter le travail, en coordination avec la CNUCED et la CEA. Il travaille avec une équipe d’experts en statistiques et analyse économique, droit et gouvernance possédant une expérience pratique dans le domaine de la mesure des flux financiers illicites. Un groupe de travail technique est mis en place et mènera plusieurs activités afin de permettre au Burkina Faso de disposer, à terme, des statistiques sur les flux financiers illicites.
• PNDES : les concertations nationales lancées
En marge de cette rencontre gouvernement /secteur prive, le Premier ministre a procédé au lancement officiel des conférences régionales sur le deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES II) 2021-2025. L’objectif de cette activité est de permettre aux acteurs de développement au niveau déconcentré et décentralisé, de s’approprier le nouveau référentiel de développement burkinabè. Elle sera également une belle opportunité pour faire le point sur le chemin parcouru dans le cadre de la mise en œuvre du premier PNDES (2016-2020). o