• Mesures anti-Covid-19 dans le secteur de l’élevage : 3.450 acteurs vont bénéficier de 1,5 milliard FCFA
Comment protéger les filières animales face à la crise de Covid-19 en soutenant le relèvement économique des acteurs des filières animales ? Une réponse adéquate a été apportée à cette solution, à travers un transfert monétaire d’un montant de 1, 5 milliard FCFA au profit de 3.450 acteurs de la filière élevage, dont 42% de femmes au Burkina Faso. Cette activité est financée par le PADEL-B (MRAH), avec l’accompagnement de la Banque mondiale, et la mise en œuvre technique de la FAO. Le présent appui, objet de l’accord, a une couverture nationale et une cible totale de 3.450 bénéficiaires. Le protocole d’accord a été signé le 7 septembre à Ouagadougou, entre les PTF et le ministère des Ressources animales et halieutiques.
• Sécurité, vie chère, foncier et PNDES II au programme de la rentrée gouvernementale
Après un mois de congés, le gouvernement a fait sa « rentrée de classe » avec en tête le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le 08 septembre 2021. A cette reprise, son équipe est attendue sur plusieurs dossiers « chauds » et « brûlants ». Il s’agit, entre autres, de la question sécuritaire, de la vie chère, des logements sociaux, et de la question foncière. Outre ces dossiers susmentionnés, il y a la préparation du budget 2022 et de la conférence sur le financement du PNDES II que le gouvernement compte soumettre, d’ici novembre, aux bailleurs de fonds, rapporte la Direction de la communication de la Présidence du Faso.
• PNDES II : Table-ronde des bailleurs de fonds en novembre 2021 à Bruxelles
Après Paris, qui avait abrité la table-ronde des bailleurs de fonds du PNDES I en 2015, c’est Bruxelles qui va servir de plateforme pour lz tour de table des partenaires financiers du PNDES II 2021-2025. Ce sera, en principe, en novembre prochain. Mais avant cette date, plusieurs étapes ont été nécessaires. Il s’agit de la validation du document PNDES II en Conseil des ministres le 30 juin 2021. Cette première étape a été suivie de la mise en place d’une équipe technique pour préparer la table-ronde de Bruxelles pour son financement. Il est prévu d’ici la fin de ce mois, la présentation du PNDES II à l’Assemblée nationale pour obtenir le quitus des élus nationaux. En rappel, le PNDES II va nécessiter la mobilisation financière de 19.030,70 milliards FCFA. Dans le schéma provisoire de mobilisation des ressources, il ressort 63% de financement sur ressources propres ; 9% sur ressources extérieures et 28% comme gap de financement à rechercher.
• Mouvement de cadres : Seydou Sinka, Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’ONU
Le Conseil des ministres du 8 septembre 2021 a nommé le diplomate Seydou Sinka Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York (Etats-Unis d’Amérique). Il remplace à ce poste Eric Tiaré, nommé Secrétaire exécutif du G5 Sahel en début juillet 2021.
Avant d’être nommé Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’ONU, Seydou Sinka a occupé le poste de Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Il a été premier conseiller de l’Ambassadeur du Burkina Faso à Washington, chargé d’affaires à cette même Ambassade où il a assuré l’intérim de l’Ambassadeur nommé à un autre poste. Il a été Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation mondiale du commerce en Suisse.
• IFC : Le vice-président régional d’IFC pour l’Afrique à Ouaga
Le vice-président régional d’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, est en visite en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso, afin de promouvoir le rôle du secteur privé face aux besoins de développement urgents des pays du Sahel dans un contexte marqué par les conséquences de la Covid-19
Dans les trois pays qu’il visitera, M. Pimenta s’entretiendra avec des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé. Il présentera les activités et la stratégie d’IFC qui visent à accompagner le développement socioéconomique des pays du Sahel, à travers des projets portés par le secteur privé et porteurs de transformation économique.
L’objectif d’IFC, pour les quatre prochaines années, est d’engager jusqu’à 1,2 milliard de dollars d’investissements en faveur des pays du Sahel (en tenant compte des ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs) dans des secteurs clés pour la croissance et le progrès social, à savoir: les infrastructures, l’énergie verte, l’agro-industrie et le développement des chaînes de valeur, et l’inclusion financière.o