Le secteur industriel est d’une importance capitale pour un pays. Il pallie le problème de chômage et booste l’économie du pays. Conscient de cela, les autorités burkinabé multiplient des actions de promotion et de soutien à ce secteur. C’est dans ce cadre que le ministre de l’industrie, Harouna Kaboré a effectué une visite au siège de la SN-Citec. L’objectif est de soutenir et de saluer l’effort de l’ensemble des travailleurs de cette société. C’était le 5 août 2021 à Bobo-Dioulasso.
Le 5 août 2021, date d’anniversaire d’accession à l’indépendance du Burkina. Pour célébrer ce 61 e anniversaire d’indépendance, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a effectué une visite au siège de la Société nouvelle huilerie et savonnerie Citec (SN-Citec). Du pont bascule pour le pesage des graine de coton jusqu’au conditionnement de l’huile, le ministre a visité toutes les étapes de production d’huile. Il a fait le constat des conditions de production et de contrôle de la qualité des produits de la société. Pour le ministre, cette visite vise à saluer le travail et le combat menés par nos devanciers pour la création d’un environnement paisible et pour avoir démarrer le processus d’industrialisation de notre pays. Depuis lors, le Burkina dispose d’unités industrielles capables de contribuer à la disponibilité de produits de grande consommation pour la population. A travers cette visite, le ministre vient également saluer et encourager les équipes de production. « Je suis venu ici aujourd’hui pour encourager les centaines de travailleuses et travailleurs qui participent à la consommation de la matière première locale et qui font que nous devenons de moins en moins dépendants des produits importés » a-t-il dit. Quant au renchérissement du prix d’huile observé ces derniers temps sur le marché, le ministre pointe du doigt la spéculation. Selon lui, les unités industrielles continuent toujours de produire et les prix sont inchangés à l’usine. Il exhorte la population à dénoncer les spéculateurs pour le bonheur de tous.
A en croire le Directeur générale (DG) de SN-Citec, Ibrahim Traoré, cette visite du ministre vise à magnifier la contribution de sa société à l’indépendance alimentaire du Burkinabé. Cette visite marque le soutien aux travailleurs de l’entreprise pour le rehaussement de la performance industrielle et économique de l’unité. « Avec le ministre, nous avons exploré d’autres pistes de diversification notamment la transformation des graines de soja en huile et d’autres matières oléagineuses pour l’augmentation substantielle de notre offre en huile alimentaire. Chez nous à SN-Citec, les installations permettent de triturer toutes les matières oléagineuses » a déclaré le DG de la SN-Citec, Ibrahim Traoré.
La SN-Citec est une huilerie qui a une capacité de production de 20.000 tonnes d’huiles alimentaires à base de graines de coton locales (120.000 tonnes par an). Sa production représente le 1/4des besoins en huile alimentaire de population burkinabé. La société dispose également de savonnerie pouvant produire entre 6.000 et 12.000 tonnes de savon par an à base de matières grasses. C’est une entreprise disposant d’installations modernes de production. Ces huiles, de marque Savor, sont certifiée à la norme NBF, sans cholestérol et enrichies à la vitamine A. la société produit également des produits animaux notamment les aliments de bétail et le tourteau de coton.
Issouf TAPSOBA (Collaborateur)
Quelques chiffres de la SN-Citec
C’est une filiale du groupe GEOCOTON. Elle compte 230 employés permanents, 300 journaliers et des milliers de tacherons hommes et femmes. Son capital social est reparti comme suit : 25% pour GEOCOTON, 34% pour la SOFITEX et 13% pour des actionnaires privés.