• Titres publics : le Burkina mobilise 76 milliards
Le 23 juin dernier, le Trésor public a lancé sur le marché financier régional des titres publics (Umoa-Titres) une émission simultanée de trois obligations assimilables du Trésor pour un montant global de 70 milliards.
A l’arrivée, sur une offre globale de soumissions de 160 milliards FCFA, le Trésor public a retenu 76, 200 répartis en des maturités de 3, 5 et 7 ans. Le gouvernement a privilégié les maturités longues en retenant 54,312 milliards pour la maturité de 7ans, 11,406 milliards pour la maturité de 5 ans et 10,510 milliards pour la maturité de 3 ans.
Parallèlement, le Trésor burkinabè a lancé un emprunt obligataire par appel public à l’épargne qui couvre la période du 24 juin au 8 juillet 2021 pour un montant recherché de 150 milliards FCFA au taux de 6,50 %, sur une période de 10 ans avec un différé de 2 ans. Le remboursement de cet emprunt est semestriel, à compter de sa date de valeur.
• Les micros, petites et moyennes entreprises célébrées à Ouaga
Le 27 juin de chaque année est consacrée à la célébration de la Journée mondiale des micros, petites et moyennes entreprises.
Ces entreprises qui forment la majorité du tissu économique du pays sont un puissant levier dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et en matière de création de richesses. Le Burkina célèbre pour la seconde fois cette journée sous le thème « Renforcement économique des capacités de résilience des PME dans un contexte de relance économique post-Covid-19 », avec l’organisation de panels, de formation et de visite d’entreprises du 26 juin au 29 juin 2021
• Eco: l’horizon de la monnaie s’éloigne
Un nouveau report de l’entrée en vigueur de la monnaie de la CEDEAO a été acté par la Conférence des chefs Etat réunis à Accra au Ghana le 19 juin dernier. La nouvelle date pour l’entrée en vigueur est 2027.
Le Conseil a adopté un nouveau pacte de convergence qui couvre la période 2O22-2026, suite à la suspension du précédent pour cause de Covid-19, toute chose qui a empêché l’entrée en vigueur qui était prévue en 2021. L’autre décision importante de la Conférence des chefs d’Etat est la réduction du nombre de commissaires qui passe de 16 à 7.
• EPE : vers une fusion de l’ISTIC avec l’ISIS, de l’ABI avec l’APEX-Burkina Faso
Suite à l’adoption de la recommandation n° 2019-04/AG-EPE du 2 août 2019 relative à la rationalisation du nombre des Etablissements publics de l’Etat (EPE), le Conseil des ministres du 11 septembre 2019 a instruit les ministres de tutelle de prendre les dispositions afin de fusionner 8 Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP) pour donner l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) en 2020.
Aussi, le processus de fusion de l’Institut des sciences (IDS) et de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) a été entamé.
Outre ces regroupements, il est attendu la fusion de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) avec l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS). La fusion de l’Agence burkinabè de promotion des investissements (ABI) avec l’Agence de promotion des exportations (APEX-Burkina) est actée, tout comme celle du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV) avec la Maison de la culture de Bobo et la Semaine nationale de la culture (SNC).
On attend également la fusion de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) avec l’Office de gestion du palais des sports de Ouaga 2000 (OGPSO-2000) et celle de la Maison de l’Enfance André Dupont de Orodara (MEADO) avec l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO).