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DBS: Marché financier : 32,24 milliards FCFA pour le Burkina

• Marché financier : 32,24 milliards FCFA pour le Burkina

Le 9 juin dernier, le Burkina Faso a levé 32,240 milliards FCFA sur le marché financier de l’Umoa. C’était au terme d’une émission de Bons assimilables du Trésor, organisée entre la DGTCP et l’agence Umoa-Titres. Le pays recherchait 30 milliards FCFA. Le montant global des soumissions des investisseurs s’est élevé à 90,240 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 300,80%.  Notons que pour le second trimestre, le Burkina Faso entend lever 300 milliards FCFA, contre 150 au premier trimestre 2021.

• Dialogue politique du 17 au 19 juin 2021 : la question sécuritaire, le quota genre, la réconciliation au menu des échanges

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a convoqué une session du dialogue politique qui se tiendra du 17 au 19 juin 2021 à Ouagadougou. Cette session réunit les partis politiques de l’opposition et de la majorité. Au cours de cette rencontre, plusieurs sujets seront abordés, dont la situation sécuritaire, le projet de relecture à minima du Code électoral pour faciliter la tenue à bonne date des élections locales de mai 2022. Cette révision favorisera le quota genre. En effet, à l’issue des élections législatives de 2020, on note une faible présence de femmes dans l’hémicycle.

La révision vise à permettre de disposer d’un nombre plus important de femmes dans les futurs Conseils municipaux et régionaux. Ce qui va contribuer à plus d’équité et favoriser la participation de la femme à la prise de décisions sur la marche de la société. Pourraient aussi s’inviter au cours de ce dialogue, des sujets d’intérêt national comme celui sur la réconciliation nationale.

• Energie solaire : des fonds pour la centrale de Nagréongo

L’alerte a été donnée par un tweet de Power for all (@Power4All2025), le 5 juin 2021. La Banque de développement néerlandaise, FMO, a accordé un prêt de 21 millions d’euros à Green Yellow, filiale énergie du Groupe français Casino, pour la construction d’une centrale solaire à Nagréongo au Burkina Faso. Ce montant sera débloqué en trois tranches. 7,9 millions € seront d’abord versés, puis 7 millions € et enfin les 6,1 millions € restants. La centrale électrique de Nagréongo est située à environ 30 km au nord-est de Ouagadougou. Sa mise en service est prévue pour la fin de l’année 2021. Elle aura une capacité installée de 30 MW. Ce projet fait partie d’un partenariat public-privé signé avec le gouvernement burkinabè en 2019. Toute l’électricité produite par la centrale solaire sera livrée à la compagnie nationale SONABEL. Le projet a été entièrement développé par GreenYellow. L’entreprise assurera l’exploitation et la maintenance de l’installation qui est la plus grande   portefeuille.

• Fonds de relance Covid-19: des non éligibles ont souscrit

Le Fonds de relance post-Covid-19 est un mécanisme de financement des entreprises touchées  par la pandémie. Les premiers bénéficiaires sont au nombre de 16 pour une enveloppe de plus de dix milliards pour ce qui concerne le guichet Grandes entreprises et PME/PMI.   D’après le rapport de l’Association professionnelle des banques, certaines entreprises qui étaient déjà en difficultés avant la pandémie ont voulu profiter de l’aubaine. Malheureusement, elles ne sont pas éligibles. Elles feront l’objet d’un examen à part, apprend-on.

• Dette publique : progression inquiétante de la dette intérieure

Le 10 juin dernier, la Banque mondiale a organisé un atelier virtuel de dissémination du rapport sur la situation de l’économie et de la pauvreté au Burkina Faso. Ce  rapport intitulé « Note sur la situation économique : protéger les pauvres pendant la reprise et au-delà » met un accent particulier sur l’analyse du Système national de protection sociale et suggère quelques pistes de réformes pour une protection beaucoup plus efficace des populations vulnérables. Lors de la présentation, un zoom a été fait sur la dette publique.  Et il ressort des constats une progression de la dette intérieure qui pourrait surplomber la dette extérieure d’ici 2022, si la tendance actuelle se poursuit. En effet, pour combler son déficit primaire, l’Etat a de plus en plus recours au marché financier régional où les taux d’intérêt sont plus élevés que sur les prêts concessionnels : « l’encours de la dette intérieure est passé de 19,0 % du PIB en 2019 à 22,8 % du PIB en 2020. En revanche, la dette extérieure, qui reste fortement concessionnelle, est passée de 23,7 % du PIB en 2019 à 24,0 % du PIB en 2020. Cette évolution vers une part plus importante de la dette intérieure (plus coûteuse) – qui a effectivement triplé en termes nominaux depuis 2017 – s’est traduite par une augmentation des paiements d’intérêts de 0,8 % du PIB à 1,3 % du PIB sur la même période.o

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