Cette semaine, commence le mois de pénitence chez les musulmans du monde entier. Ils prennent le relais du carême chrétien. Occasion de raffermissement de la foi, d’introspection et de partage, ces deux évènements ont lieu cette année encore dans un contexte toujours marqué par la Covid-19, une épreuve mondiale. Gageons que ce sera la dernière, à condition que chacun joue sa partition en termes de mesures barrières.
Mais ce qui est remarquable cette année, cette période de pénitence tombe sur le mois le plus caniculaire de l’année, avril. Les températures s’affolent et deviennent de moins en moins supportables dans la journée, défiant la résistance physique des humains.
Malheureusement, et c’est selon, cette période est souvent marquée par une hausse de prix de certains produits de grande consommation, rajoutant à cette dimension spirituelle et physique du jeûne, une augmentation des dépenses des ménages. On ne peut en vouloir aux commerçants qui ne peuvent laisser passer une telle opportunité d’arrondir leur chiffre d’affaires. A chacun donc d’ajuster ses dépenses selon son pouvoir d’achat et d’éviter le gaspillage lors de la rupture. C’est seulement ainsi que tout le monde vivra les bienfaits de ce mois de pénitence.o
Par Abdoulaye TAO