• Mine d’Inata : le gouvernement sur le point de retirer le permis d’exploitation
Courant mois de février 2021, le gouvernement, à travers le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, a adressé une mise en demeure au Groupe Baladji qui détient le permis d’exploitation de la mine industrielle d’Inata. En 2018, Baladji a racheté le permis d’Inata avec Avocet. Mais 3 ans après, aucun début d’exploitation n’a été constaté.
Après avoir reçu cette mise en demeure, Balaji a justifié la non-exploitation de Inata pour plusieurs raisons. Toutefois, elle a proposé un chronogramme d’activités qui va aboutir au démarrage de l’exploitation au plus tard au mois d’août 2021. Cette mise en demeure a réveillé Baladji, puisqu’elle a lancé un recrutement de personnels, dont des agents de sécurité sur le terrain. Mais pour certains agents du ministère, la mise en demeure doit aboutir à un retrait du permis, parce que Baladji ne présente pas toutes les garanties en termes de capacités techniques et financières pour exploiter le site.
Non seulement Baladji n’exploite pas la mine, mais il fait face à deux procès, dont l’un intenté par les ex-travailleurs qui réclament le paiement de 7 milliards FCFA de dommages et intérêts, suite à leur licenciement, et l’autre par Ecobank pour dissipation de matériels.
Inata n’est pas le permis industriel détenu par Baladji. En rappel, le Conseil des ministres du 27 mai 2020 a attribué le permis d’exploitation de Kalsaka à la société Baladji Group Mining Kalsaka. Pour le Conseil des ministres, l’exploitation de cette mine permettra de générer des recettes de 60,09 milliards FCFA en 5 ans et de créer 572 emplois directs. Jusqu’à présent, aucune activité n’a débuté sur le site.
• Foire de la CEDEAO à Abidjan : le Burkina y est
La 3e édition de la foire de la CEDEAO et des pays se tient cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème : » Schéma de libéralisation des échanges des pays de la CEDEAO : un véritable outil d’intégration des peuples ». Elle se tient du 1er au 10 avril avec comme pays invité d’honneur le Burkina Faso. Une vingtaine d’exposants composent la délégation burkinabè aux côtés d’exposants venus du Bénin, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Togo Des pays amis tels le Cameroun et la Tunisie sont associés à cet évènement. Un des objectifs de cette foire est de faire découvrir le potentiel commercial des pays membres et surtout de doper les échanges entre eux.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat y est représenté par son Directeur de cabinet, Augustin Bambara. Les exposants burkinabè à cette foire régionale proposent des produits locaux tels que le beurre de karité, le miel, le Faso Danfani ainsi que d’autres produits du cru.
• Groupe Hajjar : nouvelle minoterie pour SBCI
Le Groupe Hajjar confirme sa mainmise sur le secteur du pain au Burkina Faso. Le 25 mars 2021, la Société burkinabè de commerce et d’industrie (SBCI), filiale du Groupe, a acquis une nouvelle minoterie d’une capacité de 600 tonnes de farine par jour. L’installation est basée à Bobo-Dioulasso et a été fournie par la société italienne Ocrim.
Sur son site Internet, Ocrim affirme que la minoterie produira deux types de farine : la boulangerie pour la cuisson, et la pâtisserie ou beignet pour la pâtisserie ou les applications spéciales.
La farine de boulangerie est destinée aux grandes boulangeries industrielles présentes sur tout le territoire du Burkina Faso et des pays limitrophes. L’ensachage est réalisé par deux gabarits de grande capacité. Le potentiel d’ensachage pour ce type de farine est d’environ 80%.
En ce qui concerne les farines de pâtisserie et de beignet, une ligne d’ensachage mono-buse est envisagée pour des sacs de 10-25-50 kg. Ces farines sont principalement destinées aux pâtisseries ou aux laboratoires alimentaires ; par conséquent, leur commerce est orienté vers un marché plus limité. Le Groupe Hajjar au Burkina est constitué de: Les Ets Rimon Hajjar -Hajjar Sa -Sogeci Sarl -Sbci Sarl -Socib Sa -Minor Sa -Huilor Sa -Betali Sa -Pegaz Sa.o