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Promotion des filières agricoles dans quatre régions du Burkina Faso: 113,6 milliards FCFA d’investissement d’ici à 2026

Le  PAPFA/PAFA-4R Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) a été conçu par le gouvernement du Burkina Faso et son partenaire, le Fonds international de développement agricole (FIDA), sur la base, d’une part, de la vision du Plan national de développement économique et social (PNDES) de faire du secteur agricole modernisé l’un des piliers de la transformation structurelle de l’économie nationale, et d’autre part, des expériences des projets et programmes antérieurs, dont le Projet d’appui aux filières agricoles (PROFIL) et le Projet d’appui au secteur privé en milieu rural (PASPRU).

Le PAPFA/PAFA-4R intervient dans un contexte national marqué par deux  préoccupations majeures, à savoir le défi de la transformation structurelle de l’économie nationale, à travers une croissance forte, durable et inclusive qui repose en grande partie sur un secteur agricole modernisé et la nécessité de développer les filières agricoles dans l’optique d’améliorer leur contribution à la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à l’employabilité des jeunes et des femmes en milieu rural.

Le PAPFA/PAFA-4R est en parfaite cohérence avec les politiques nationales en lien avec le développement des filières agricoles et la sécurité́ alimentaire.

Le PAFPA/PAFA-4R est orienté vers les investissements avec 94% du budget, 5% pour le fonctionnement, y compris les salaires, 0,4% pour les équipements et matériels.

Cibles et logique d’intervention du PAPFA/PAFA-4R

Dans chacune de ses quatre (04) régions d’intervention, le Projet cible principalement les acteurs des 06 filières promues : sésame, maraîchage, riz, niébé, produits forestiers non ligneux et pisciculture.

L’objectif général du PAPFA/PAFA-4R est de contribuer à la réduction de la pauvreté et de stimuler la croissance économique dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest.

Trois (03) principaux indicateurs d’impact permettront d’évaluer l’atteinte des objectifs du Projet : le nombre de personnes bénéficiaires d’une mobilité́ économique, le nombre de bénéficiaires recevant les services promus par le Projet et le pourcentage de ménages déclarant une augmentation de leurs revenus. La part des investissements dans le budget est de 96% et celle du fonctionnement seulement de 4%.  Le Projet s’adresse à plusieurs cibles, dont les petits exploitants agricoles, les organisations paysannes de base (OPB), les organisations faîtières, les agro-entrepreneurs intervenant en amont et en aval dans les métiers connexes tout au long des filières.

96.000 ménages bénéficiaires

Sur l’ensemble de ses interventions, le Projet cible 96.000 ménages, soit au total 650.000 personnes, dont au minimum 50 % de femmes et 30 % de jeunes, conformément aux objectifs de sa stratégie genre et ciblage.

Le PAPFA/PAFA-4R développe ses interventions autour de quatre (04) domaines de compétences, dont l’amélioration de la production et de la productivité agricole, le renforcement des infrastructures agricoles, le renforcement des capacités organisationnelles des organisations des filières et la promotion de l’entrepreneuriat agricole. Il compte trois (03) composantes : i) Composante A : Amélioration de la productivité et de la production, ii) Composante B : Appui à la valorisation et à la commercialisation des produits agricoles et iii) Composante C : Suivi-évaluation et gestion des savoirs.

Placé sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles (MAAH), il est dirigé par une Unité de coordination nationale du projet (UCP) basée à Bobo-Dioulasso et 03 Unités de coordination régionale (UCR) basées à Bobo-Dioulasso pour les régions des Cascades et des Hauts-Bassins, à Dédougou pour la Boucle du Mouhoun et à Gaoua pour le Sud-Ouest.

En 2020, la mise en œuvre du Projet a rencontré des  contraintes majeures, dont la pandémie de Covid-19 qui a retardé l’exécution de certaines activités (travaux d’aménagements hydro-agricoles, renforcement des capacités), la lenteur administrative dans la procédure de passation de certains marchés, le retard dans le traitement de certains dossiers, les questions de  paramétrage du compte et la persistance de l’insécurité dans certaines zones (Kossi, Sourou) sont d’autres contraintes rencontrées.

En dépit de tout, le taux de réalisation physique d’ici la fin de l’année est estimé à 70, voire 75%. o

J B

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