Editorial

Héritage

Le Burkina Faso se réveille de la commémoration des festivités de son indépendance avec un nouveau président fraîchement élu dont on attend la formation du gouvernement pour enclencher son deuxième et dernier mandat.

On ne fera pas le bilan des 60 ans du pays, trop fastidieux. Mais, celui d’un mandat de 5 ans, on peut en extraire quelques points saillants qui permettent de caractériser l’action d’un gouvernement dans un secteur particulier. Dans son objectif de transformation structurelle de l’économie, l’action du gouvernement en faveur de la filière coton a marqué bien des esprits. De la production à la filature, de la tisseuse au couturier et depuis quelques semaines au fabricant de T-shirt, le cercle vertueux se referme auprès de consommateurs qui adhèrent progressivement à l’idée du consommons local.  Parmi ces points, on peut retenir l’objectif zéro corvée d’eau ou encore la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans. De nobles ambitions confrontées sur le terrain à la dure réalité d’une administration qui peine à mettre l’administré au cœur de ses préoccupations et qui n’a pas toujours les coudées franches en termes de moyens pour assurer les résultats attendus. L’essentiel, c’est d’avancer en corrigeant les faiblesses.o

Par Abdoulaye TAO

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