En 3 ans, sous le magistère du ministre Harouna Kaboré, les secteurs commerce, industrie et artisanat ont connu un nouveau dynamisme. Pour maintenir cela, le département entend accélérer à partir de 2021, les chantiers amorcés et se préparer pour la concrétisation des projets futurs. Zoom sur les perspectives.
Industrie
Sur ce volet, le ministère entend accroître le niveau de transformation des matières premières locales, améliorer l’accès à un financement adapté pour le secteur.
-la réalisation des infrastructures industrielles (zones industrielles, zones franches) ;
-la poursuite et l’achèvement des projets d’implantation d’unités de transformation des matières premières locales ;
-l’appui à l’implantation de nouvelles unités de transformation des matières premières locales comme le lait, la pomme de terre, les oignons, la production d’aliments à bétail, volaille et poisson, – la fabrication d’équipements de production d’énergie solaire, l’enlèvement et le traitement des ordures ;
-la conception et la mise en œuvre d’un projet d’intégration des PME/PMI dans la chaîne d’approvisionnement des mines au Burkina Faso ;
-la poursuite de la restructuration des entreprises en difficultés dans le cadre du PRED ;
-l’achèvement de la construction des infrastructures de l’incubateur de pépinière et d’hôtel d’entreprises (IPHE) ;
-la relance des grandes unités industrielles de transformation de matières premières locales en souffrance, à savoir la Société de transformation des fruits et légumes (STFL), Brafaso, Fasotex, l’abattoir frigorifique de Ouagadougou et de celui de Bobo-Dioulasso, la Minofa ;
-l’appui à l’installation de 26 unités autonomes de transformation des matières premières locales, prenant en compte les potentialités de chaque région, province, ou ville dans le cadre de l’opérationnalisation du programme « une région une usine » ;
-la construction de l’unité pilote de transformation de l’anacarde ;
-l’adoption de la loi sur les sites industriels.
-Mise à la disposition d’informations fiables sur le commerce au profit des acteurs ;
-l’organisation des filières agricoles exportables ;
-le renforcement du contrôle du respect de la règlementation économique par les acteurs et le contrôle des prix des produits de grande consommation ;
-le renforcement du contrôle et de l’étalonnage des instruments de mesure ;
-l’élaboration des normes de qualité ;
-la répression de la fraude ;
-l’édiction et l’application des règles saines de concurrence
Artisanat
-Mise en place d’un mécanisme de financement adapté au secteur ;
-organiser les acteurs du secteur ;
-faciliter l’accès aux marchés publics ;
-mise en place d’un régime fiscal applicable aux entreprises artisanales ;
-labellisation des produits ;
-poursuivre la dotation des associations en métiers à tisser ;
-accélérer la mise en œuvre du projet CNATAC ;
-poursuivre l’achèvement de la 2e et 3e phase du projet VAB ;
-poursuivre la règlementation du secteur de l’artisanat à travers l’adoption des textes d’application du Code communautaire de l’artisanat de l’UEMOA ;
-œuvrer à l’accroissement de la productivité de l’artisanat à travers la professionnalisation, la structuration des acteurs et la modernisation des outils de production ;
-assurer la promotion commerciale des produits de l’artisanat.o
Une synthèse de ACS
Encadré
Une volonté politique de lutter contre la fraude
La Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF) a saisi :
1.700 tonnes de sucre importé irrégulièrement
96.572 bidons d’huiles alimentaires importées irrégulièrement ;
3.992.736 sachets plastiques et 7 655 bouteilles en P.E.T de liqueur frelatée, soit 300.000 litres de liqueurs impropres à la consommation saisis et détruits ;
47.973 cartouches de cigarettes non homologuées ;
42 unités de production d’huiles alimentaires mises sous scellé pour non-respect de cahier des charges.o