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• Marché financier: le Burkina Faso lève 22 milliards  F CFA

C’est la première émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor (OAT) du mois de septembre, menée par la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique du Burkina Faso, sur le marché financier régional de l’UMOA. Le montant mis en adjudication par le pays était de 20 milliards F CFA. Au terme de l’opération, conduite par l’Agence UMOA-Titres, le Burkina s’est vu proposer par les investisseurs, un montant de soumissions de 88,366 milliards F CFA, ce qui donne un taux de couverture de l’opération de 441,83%. Le montant retenu a été de 22 milliards F CFA.

Cent fonds levés sont destinés à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat burkinabè. Pour le mois de septembre 2020, les intentions d’émissions de titres publics des autorités burkinabè se chiffrent à 45 milliards FCFA, contre 50 milliards  FCFA pour le mois d’août.

• Finance inclusive : un Fonds dédié sera lancé le 10 septembre

Fonds national de la finance inclusive (FONAFI). Tel est le nom dédié à cet instrument qui vise à accompagner l’économie informelle, et les groupes vulnérables, afin qu’ils accèdent à des services financiers adaptés à leurs besoins. Son lancement est prévu pour le 10 septembre 2020, selon la présidente du Comité national d’organisation et SG de la Primature, Yvonne Rouamba/Guigma. 

«D’un coût global de 44.372.000.000  F CFA, ce projet s’inscrit dans l’axe stratégique 3 du Plan national de développement économique et social (PNDES), relatif à la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois», a-t-elle indiqué, lors de la cérémonie d’installation du comité le 2 septembre dernier.

• L’Institut de formation et de recherche en économie appliquée Thiombiano : les premières soutenances ont débuté

Selon les économistes, si le prix d’un bien ou service augmente, l’offre augmente, et si le prix diminue, l’offre diminue. Est-ce que cette théorie, qui se constate au niveau du monde agricole, à savoir que les paysans , en période de soudure, augmentent leur quantité de production dans le but de la vendre afin d’en tirer un revenu conséquent, s’applique-t-elle  avec les pays producteurs de pétrole ? C’est pour vérifier cela que l’étudiant Vinbamba Boris Laurence a soutenu son mémoire de Master spécialiste économétrie sur : « La théorie du revenu objectif : Application aux membres de l’OPEP ». La soutenance a eu lieu le jeudi 3 septembre 2020 à l’Institut de formation et de recherche en économie appliquée Thiombiano (IFREAT). Après avoir défendu avec brio ses recherches, le jury, qui était présidé par le professseur agrégé en économie et directeur de l’UFR/SEG de l’Université Thomas Sankara (président du jury), Pr Omer Combary, et Pr Youmali Ouoba, a octroyé à l’impétrant la note de 16/20. Le directeur de thèse est le Pr titulaire, néo retraité et fondateur de l’IFREAT, Taladidia Thiombiano.

• Code minier : 81,08% des textes d’application adoptés

Sur 37 textes d’application prévus dans le Code minier, 30 ont été élaborés et adoptés à la date du 29 août 2020, soit un taux d’adoption de 81,08%. C’est ce qui ressort de la communication donnée par Sidiki Nacanabo, représentant du ministère des Mines et des Carrières, à l’atelier organisé par l’ONG ORCADE, le 29 août 2020. L’atelier a porté sur le bilan des textes d’application du Code minier. Sidiki Nacanabo a aussi précisé que 3 textes dont un décret et 02 arrêtés avaient été élaborés et ne sont pas encore adoptés, soit 8,01% des textes prévus, contre 4 textes qui n’ont pas encore connu un début d’élaboration. Si les participants ont salué la quantité des textes adoptés, ils ont relevé que les textes non adoptés concernaient le contenu local qui contribue au développement économique et social. Pour eux, il fallait commencer par ces textes qui contraignent les entreprises minières à faire recours à l’emploi local et à la fourniture locale de biens et services miniers. Une des remarques des participants a porté sur la mise en œuvre effective des textes déjà adoptés. C’est le cas de la réhabilitation des sites miniers dont, malgré l’existence des textes et la mise en place de 02 comités techniques, le processus de validation des plans de fermeture n’est pas effectif. o

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