Editorial

L’addition SVP !

Le 21 janvier 2020, à moins d’une semaine de la fin de l’enrôlement des Burkinabè de l’étranger, le compteur de la CENI affichait 14.185 inscrits. Sur un potentiel de deux millions d’électeurs. Dérisoire !
Les chiffres ne sont pas bons et ils n’évolueront pas sensiblement à l’heure du bilan. L’équipe du président Barry devrait revoir ses plans et s’accorder avec le gouvernement pour organiser une seconde phase d’enrôlement. Mais avant, il faudrait bien diagnostiquer ce qui n’a pas marché mais surtout, il faudrait évaluer le rapport nombre d’inscrits/coût afin d’éviter le gaspillage de l’argent public. Pour notre part, ce coup d’essai est un vrai flop et il vaut mieux arrêter les frais et se concentrer sur la révision de la liste nationale qui court du 3 février au 31 mars 2020, en espérant un fort taux d’inscription sur le potentiel de 10 millions d’électeurs. La bataille de chiffonniers à laquelle l’on a assisté avant et pendant le vote de la loi sur le vote de la diaspora s’est avérée juste un écran de fumée qui cachait l’incapacité des partis politiques et des Burkinabè de la diaspora à saisir cette opportunité malgré les faiblesses reconnues de la loi.

Par Abdoulaye TAO

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