Le lancement officiel du rapport sur la coopération et le développement est intervenu le 25 novembre 2020 à Ouagadougou. Avec pour thème « Busan, 8 ans après ; états des lieux et perspectives pour le Burkina Faso », l’édition 2018 du rapport s’est appuyée sur l’enquête relative à l’efficacité de la coopération pour le développement. La cérémonie de lancement a été présidé par la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargée de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré , représentant le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement . Selon la ministre déléguée, le bilan est satisfaisant. Elle explique qu’ « il y a des motifs de satisfactions, au regard des résultats, ce qui démontre la confiance des partenaires techniques et financiers malgré le contexte sécuritaire ». Elle a, notamment, souligné que la réalisation de ce rapport sur la coopération et le développement était un devoir de redevabilité : « Le rapport est capital, car il permet de mettre à nu les efforts de l’Etat burkinabè pour chercher des financements pour le développement ». Le rapport est utilisé aussi bien par les partenaires financiers que par des particuliers à des fins d’études. Un certain nombre de partenaires techniques et financiers ont participé au lancement de ce rapport. La ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargée de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré, n’ a pas manqué de remercier les PTF pour leurs soutiens multiformes .
Le Burkina maintient sa croissance avec un taux de croissance du PIB de 6,8 en 2018
Il ressort de ce rapport que malgré son évolution dans un contexte international marqué par un ralentissement de la croissance économique mondiale, le Burkina Faso a maintenu son effort de croissance avec un taux de croissance du PIB qui est passé de 6,3 en 2017 à 6,8 en 2018. En effet, l’Aide publique au développement (APD) reçue en 2018 a été estimée à plus de 1.489 millions de dollars US, soit 828 milliards FCFA, contre 1140 millions de dollars US en 2017, ce qui représente un accroissement de 30,7%. Il ressort du rapport que l’APD en 2018 se caractérise par une prédominance de l’aide multilatérale (67,2%), des dons (72,0%) et de l’aide projet (79,4%). Cinq secteurs ont absorbé plus de la moitié de l’aide totale , dont la palme revient au secteur de la santé avec (12,3%) , suivi des secteurs de la production agro-sylvo-pastorale avec (11,7%) , des infrastructures de transports de communication et d’habitat (11,1%) , de l’environnement , eau et assainissement (9,4%) et du travail , emploi ,protection sociale (9,2%) . S’agissant de l’aide publique au développement, le rapport érige la Banque mondiale comme premier contributeur, suivie par le Canada, notamment, dans la coopération multilatérale. Un certain nombre d’Organisations non gouvernementales participent à l’APD, dont les plus illustres s’avèrent être, entre autres, l’ONG Compassion internationale et OXFAM.
Rachid Ouédraogo (Collaborateur)
Une aide à la décision
Le rapport sur la coopération pour le développement est un document élaboré par le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement. Il retrace la situation de l’Aide publique au développement (APD) fournie au Burkina Faso pendant l’année budgétaire écoulée. L’édition 2018 du rapport intervient dans le contexte de la poursuite de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020. C’est un outil d’aide à la décision mis à la disposition de tout le monde, en vue de contribuer à éclairer les options et choix de coopération avec le Burkina Faso.