Economie

Politique économique : Les recommandations du Citoyen du Renouveau

Citoyen du Renouveau est une organisation de la société civile, elle a pour objectif principal de participer au développement harmonieux du Burkina Faso, d’une Afrique solidaire et forte, et d’un monde meilleur. C’est la structure qui a organisé le symposium sur le renouveau économique du Burkina Faso sur le thème: «Elaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso: choix et appropriation des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels et des instruments pour une implémentation à même de créer une croissance inclusive et des emplois durables dans un contexte sécuritaire difficile et d’une cohésion sociale mise à dure épreuve». La rencontre a enregistré la participation de 178 personnes. Le symposium a donné lieu à différents travaux et communications, dont 3 panels. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, par ailleurs membre de Citoyen du Renouveau, y a fait une communication. Selon lui, «le développement endogène renvoie à un processus de transformation économique, sociale et culturelle, scientifique et politique basé sur la mobilisation des forces internes et l’utilisation des savoirs et expériences accumulés par le peuple d’un pays». Comment atteindre les objectifs du PNDES quand on doit faire face au taux élevé de la pauvreté et à la question sécuritaire? C’est l’interrogation posée lors du troisième panel sur les types de ressources et politiques de mobilisation de ressources internes. Une session qui était inscrite dans l’agenda du symposium sur le renouveau économique qui s’est tenu le 1er octobre 2019 à Ouagadougou.
Pour trouver des ébauches de solutions, les organisateurs du symposium ont fait appel au Directeur général de l’ENAREF, Adama Badolo, pour conduire les échanges.

La BAD a animé le panel sur le développement endogène
Avant son panel, les participants ont dressé «l’état des lieux des politiques économiques» que le Burkina Faso a expérimentées. Ces programmes et politiques de développement ont connu des résultats mitigés. Pour en pallier, des recommandations ont été faites, il s’agit, notamment, des efforts à tous les niveaux pour une appropriation nationale, sociale et administrative. De relever le niveau de mobilisation des recettes pour financer de façon endogène, les politiques et de renforcer l’alignement de l’aide sur les priorités nationales et son recours aux procédures nationales.
A l’issue des échanges, il ressort qu’une meilleure mobilisation des ressources propres internes reste l’une des meilleures solutions pour le Burkina. «Le pays devra relever de 3 à 4 points son ratio Impôts/PIB s’il veut atteindre les objectifs du PNDES en matière de mobilisation de recettes», a déclaré M. Badolo.
Et d’évoquer l’incidence de la pauvreté dont le taux demeure élevé (40% en 2014, selon une étude de l’INSD publiée en 2016; et 92% des pauvres résidant en milieu rural), persistant à toucher une partie importante de la population, cela, en dépit de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques, parfois volontaristes au cours des décennies antérieures, est une réalité au pays des hommes intègres.

RO (Collaborateur)

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