• Meeting-marche de l’UAS ce matin
L’Unité d’action syndicale (UAS) bat le pavé ce matin. Elle a appelé ses militants sur l’ensemble du territoire national à des meetings-marches pour interpeller les autorités et dénoncer également « le développement de l’insécurité due aux attaques terroristes, les difficiles conditions de vie et de travail des FDS , la volonté du pouvoir de museler les libertés syndicales et démocratiques, la présence des forces militaires étrangères , la prédation des ressources nationales par la classe dirigeante, les déplacés internes et le non-respect par le pouvoir des engagements pris vis-à-vis des partenaires et des masses populaires ». De son côte la Coordination des associations professionnelles et syndicats de l’économie informelle, pour une paix sociale au Burkina, a déclaré ne pas être contre l’action projetée par l’UAS mais appelle ses membres à s’en démarquer. Elle estime quela situation sécuritaire que traverse le pays requiert plutôt une fédération des énergies pour regarder dans la même direction.
• FILEP 2019 : du 25 au 28 septembre à Ouaga
C’est sous le thème « Des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie » qu’aura lieu du 25 au 28 septembre prochain, la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). Il regroupera des défenseurs de droits humains du continent et de sa diaspora, des professionnels des médias, des représentants d’organisations régionales et internationales pour engager une réflexion profonde sur son unité et son avenir.
• Notation: Coris holding maintien sa forme
Dans une note publiée 4 septembre dernier, l’agence de notation WARA West Africa Rating Agency (WARA) affirme la notation de long terme de Coris Holding à « BBB », en grade d’investissement, tandis que sa notation de court terme est « w-3 ». Cette notation selon l’agence se situe au niveau du plafond national burkinabé, lequel s’établit –selon l’agence – à ‘BBB’. La perspective attachée à ces notations est maintenue à « positive ». Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à Coris Holding les notations et perspective suivantes : iB/Positive/iw-6. Ces notations reflètent la position forte du Groupe Coris sur le marché burkinabé et potentiellement sur le marché sous régional avec une diversification géographique et graduelle, construite en 10 années ;la gouvernance saine et la vision du développement du Groupe dans un environnement changeant ; les décisions sont
prises efficacement et permettent à Coris Holding d’envisager la construction d’un véritable groupe bancaire et financier dans la région UEMOA ; Une exécution opérationnelle robuste, avec une excellente gestion des risques et une très bonne, maitrise des charges d’exploitation ainsi que et la bonne rentabilité des filiales, avec Coris Bank International en chef de file, en dépit d’un contexte sous régional relativement tendu explique le communiqué
• Réduction du train de vie de l’Etat: des mesures annoncées
Les lignes sont-elles entrain de bouger du côté du gouvernement dans la réduction du train de vie de l’Etat ? On est tenté de le croire si on s’en tient aux dernières mesures prises en Conseil des ministres du 11 septembre 2019. En effet, sur la base d’un rapport d’évaluation sur la période 2016-2018, il montre que sur 105 établissements publics, 45 EPE ont un taux d’autofinancement en dessous de la norme de 20%. Face à ce constat, le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions pour une rationalisation des EPE afin de leur donner une plus grande efficacité et de contribuer à la réduction du train de vie de l’Etat. Aussi, dans la même veine, le même Conseil des ministres a pris un décret portant autorisation de perception de recettes sur les prestations de services de certaines structures du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.Les nouvelles recettes identifiées dans ce décret sont relatives aux prestations fournies aux institutions privées d’enseignement supérieur et aux établissements privés de recherche et d’innovation. D’après le gouvernement, l’adoption de ce décret permet d’élargir l’assiette des recettes de services au budget de l’Etat.