• Mangues: la production passe de 90.000 à 200.000 tonnes
La production de mangues au Burkina Faso est passée de 90.000 tonnes en 2017 à 200.000 tonnes en 2018, soit une hausse de 115%. L’information a été donnée par l’Interprofession de la filière mangue du Burkina Faso (APROMAB), au cours d’une conférence le 13 juin 2019. Les producteurs ont réussi à prendre le contrôle des mouches des fruits qui avaient dévasté les vergers en 2017. Près de 20.000 agriculteurs sont impliqués dans la production de la mangue au Burkina Faso. Les vergers couvrent près de 33.000 hectares de terres, principalement dans le Sud-Ouest et le Centre-Ouest du pays. Outre sa valeur économique importante pour les ménages et l’État, la production de mangues est une source alimentaire et nutritionnelle importante.
• Entreprises minières : la DGI forme ses cadres sur le contrôle fiscal des opérations complexes
La Direction générale des Impôts (DGI) organise du 17 au 28 juin 2019, deux sessions de formation sur la vérification des opérations complexes et des entreprises minières au profit des agents en charge du contrôle fiscal.
De nos jours, les agents en charge du contrôle fiscal rencontrent des difficultés lors des contrôles de la fiscalisation des opérations internationales. Ils n’arrivent pas à déceler les risques liés aux transferts illicites des bénéfices dans certains secteurs, dont le secteur minier. D’où cette formation initiée par la DGI qui va permettre aux participants de pouvoir identifier les risques liés aux transferts illicites des bénéfices dans les secteurs miniers et assimiler la méthodologie de contrôle pour mieux appréhender les comportements illicites couramment utilisés.
• AG des sociétés d’Etat : la 27e session aura lieu les 28 et 29 juin prochains
La 27e session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat (AG-SE), initialement prévue les 20 et 21 juin 2019 à la Salle de conférences de Ouaga 2000 à partir de 8h00, aura finalement lieu les 28 et 29 juin 2019 à Ouagadougou. Ce sera l’occasion pour les patrons des sociétés d’Etat de présenter à l’AG leurs performances annuelles.
• Monnaie unique CEDEAO : rendez-vous décisif le 29 juin à Abuja
Le comité ministériel sur la monnaie unique de la CEDEAO s’est réuni à Abidjan les 17 et 18 juin derniers pour faire le point de la mise en œuvre de la feuille de route. Une évaluation a été faite assortie de recommandations qui seront soumises au chef d’Etat le 29 juin prochain. On note des avancées sur le nom de la monnaie. L’Eco a été adopté, en attendant de lui adjoindre un symbole.
La monnaie sera gérée par un système fédéral des banques centrales. Mais le comité a demandé des efforts aux Etats en termes d’harmonisation. Ainsi, «les Etats membres sont invités à prendre les mesures idoines en vue de respecter de manière durable, les critères de convergence macroéconomique en tant que condition sine qua non pour la création d’une union monétaire crédible au sein de la CEDEAO ». Le comité a également exhorté les Etats à prendre des dispositions diligentes pour élaborer et transmettre à la Commission de la CEDEAO, leurs programmes pluriannuels de convergence 2020-2024, au plus tard le 31 octobre 2019.
• Flux financiers illicites dans les industries extractives: une dizaine de journalistes formée à Bamako
Une dizaine de journalistes venus du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont pris part du 17 au 21 juin 2019 à Bamako au Mali, à une formation sur l’«Analyse extractive et des flux financiers illicites». Il ressort des différentes présentations que les pratiques illicites liées aux flux financiers dans les industries extractives sont source de manque à gagner pour les recettes fiscales des trois Etats.
Lesquels chiffres sont estimés à des centaines de milliards FCFA. A titre d’exemple, le Groupe de haut niveau sur les FFI estime que l’Afrique perd chaque année, plus de 50 milliards de dollars.
Cette formation a été assurée par le journaliste de l’hebdomadaire économique burkinabè «L’Economiste du Faso », Elie Kaboré.
La formation a été initiée par la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).
Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.