COMME annoncé dans notre édition du 11 mars 2019, le ministère de l’Environnement et la structure du jeune inventeur Calvin Tiam, TECO2, ont signé une convention pour le traitement des déchets plastiques stockés depuis quelques années par le gouvernement à travers son initiative zéro sachets plastiques. C’était le 14 mars dernier dans les locaux du ministère. La durée de la convention est de 3 ans
renouvelable et vise à limiter la pollution par des sachets plastiques et la déforestation en remplaçant le bois par les matériaux en plastiques.
Pour lutter contre ce fléau, le ministère en charge de l’environnement et du cadre de vie a mis en place le projet national de traitement de valorisation des déchets plastiques (PTVP). Et, dans le cadre de la mise en œuvre du projet, il est prévu l’appui aux acteurs du secteur de collecte et de valorisation des déchets plastiques. Le protocole d’accord de collaboration signé, l’entreprise TECO² s’inscrit dans cette logique. Concrètement, il s’agit de produire des tables-bancs avec les déchets collectés depuis 2014, en collaboration avec l’entreprise TECO² par le système de troc ; d’encourager les écoles à l’utilisation des produits valorisés avec les déchets plastiques.
Le ministère mettra à la disposition de TECO² les déchets plastiques déjà payés et/ ou collectés dans le cadre du projet PTVP lancé en 2014 et en contrepartie, l’entreprise TECO² s’engage à fournir des tables-bancs pour des écoles burkinabè.
Cette entreprise s’est spécialisée dans la valorisation et la transformation des déchets plastiques en éco-produits innovants tels que : les tables-bancs pour écoles, tables à manger pour maison, des balises routières pour les voies et des toitures isolants pour un confort thermique optimal pour les habi- tats. Des échantillons produits par la jeune société ont été présentés au public à l’occa- sion de la signature de l’accord. Pour son Directeur général, Calvin Tiam, c’est un tournant: « La signature de ce protocole de collaboration marque un tournant décisif pour TECO², car cela traduit la maturité de notre entreprise et la pertinence de nos écoproduits innovants. Cela démontre également la disponibilité réelle des matières premières (déchets plastiques) et atteste l’engagement du ministère de l’Environnement et du gouvernement burkinabè à soutenir les jeunes entrepreneurs et les Start-Up innovants ».
FW