R.I.P.On y est! Aujourd’hui, c’est le 31 Décembre. Dernier jour de l’année 2018, il annonce par la même occasion, le nouvel an. C’est le cas pour ce numéro de L’Economiste du Faso que vous tenez entre vos mains, qui court jusqu’au 13 janvier 2019. C’est donc un numéro de transition à cheval entre deux années.
Il est encore trop tôt pour faire le bilan des 12 derniers mois, trop tôt également pour tenter une quelconque projection sur 2019. Ce n’est pas encore le moment. Les esprits sont encore à la fête, heureux d’avoir traversé le courant tumultueux de l’année 2018 pour rejoindre les berges de cette nouvelle année que l’on espère plus sereine en tout.
Lorsque les effluves de la fête se seront dissipés, sonnera alors la vraie heure du bilan. Avec la lancinante question: qu’avons-nous fait de 2018 et que devons-nous en garder comme nutriments pour fertiliser 2019?
Une chose est sûre. Chaque Burkinabè gardera en mémoire à l’heure des comptes, que le Faso revient de loin dans sa difficile quête d’un mieux-être pour tous. Le terrorisme nous a éprouvés.
Le Faso a dû faire face à ces ennemis extérieurs ou intérieurs drapés dans le voile hideux du terrorisme et qui ont endeuillé de nombreuses familles. Nos Forces de sécurité, en première ligne, en paient le prix fort.
Ils sont nombreux nos boys à manquer à l’appel de ce nouvel an. Tombés sur le champ de bataille. Morts pour nous. Par la force des choses, nos FDS sont devenues aujourd’hui le ciment de notre cohésion nationale et de notre intégrité territoriale. Ne les oublions pas.
Abdoulaye TAO