• Message à la nation: le président du Faso prône unegouvernance vertueuse
Dans son message à la nation, a l’occasion du 11-décembre 2018, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a estimé que le thème retenu: «Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère», est une interpellation collective à un Burkina résolument tourné vers une gouvernance vertueuse.
«L’atteinte d’un tel objectif, pour lequel je me suis engagé avec vous passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement», a-t-il ajouté. Pour le Président du Faso, la culture de la redevabilité et de la transparence, les contrôles avec leurs corolaires de sanctions positives ou négatives, la participation citoyenne, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives, socle de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès. C’est pourquoi, Roch Marc Christian Kaboré a engagé le gouvernement, les organisations de la société civile et chaque Burkinabè à assurer, chacun, sa part de responsabilité pour faire de la bonne gouvernance et de l’équité, des réalités concrètes aux plans politique, administratif et économique.
• Data journalisme: des journalistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger se forment
Pourquoi il est devenu si important ces dernières années pour les journalistes de s’intéresser au data journalisme? Pour répondre à cette question, la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) a organisé du 10 au 13 décembre 2018 à Niamey au Niger, une formation sur ce thème au profit de journalistes de 3 pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette activité s’est tenue dans le cadre du programme «Promouvoir le journalisme d’investigation au Sahel» mise en œuvre par le CENOZO. Au cours de cette formation, les apprenants ont appris à mener des enquêtes avec des données. Ils ont appris les techniques de recherche des données, l’analyse des données, etc. L’Economiste du Faso a participé à cette formation.
• Burkina-Chine: bientôt une commission mixte
Depuis la reprise des relations entre le Burkina Faso et la Chine, la mise en place d’un dispositif de pilotage de la coopération est également en chantier. Ainsi, apprend-on, courant janvier, la commission mixte entre les deux pays va se réunir pour la première fois pour tracer les sillons de cette nouvelle dynamique. En séjour en terre chinoise, les membres de la délégation des hommes de médias étaient dans les locaux de la mission diplomatique. Pekin (Ou Beijin) compte quelques dizaine de boursiers et de stagiaires en ce moment. Ceux qui étaient sur l’ile de Taiwan ont rejoint le continent. Et d’après le chargé d’affaires, ils sont tous bien installés. Les résidents Burkinabè sont évalués à quelques centaines, des chiffres approximatifs en dehors d’un décompte officiel. Cependant beaucoup d’hommes d’affaires et de commençants fréquentent déjà régulièrement les régions industrielles de la Chine.
• La loi anti-corruption peine à être efficace
Comment assurer la mise en pratique effective de la loi anti-corruption ? Comment faire pour la mise en pratique du délit d’apparence ?
Quelle est la procédure pour déclarer les cadeaux ? C’est autant de préoccupations qui ont conduit l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a initié, le 7 décembre 2018, un atelier de réflexion sur le thème: « Appropriation et mise en œuvre effective de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso». Selon le Contrôleur général, Luc Marius Ibriga, la déclaration des biens qui ne concerne que le politique devrait concerner plus de 10.000 personnes. Pour pallier à cette insuffisance (ASCE-LC) prévoit le lancement d’une plateforme numérique pour les déclarations mais aussi pour les plaintes.