Société-Culture

Echanges UE/OSC : Pérenniser le cadre pour le développement local

 

L’Union européenne (UE) a organisé une journée d’échanges avec les Organisations de la société civile (OSC) sur les politiques d’appuis et les meilleures pratiques dans le cadre du développement. C’était le mercredi 28 février 2018, à Ouagadougou, dans l’enceinte de la délégation de l’UE au Burkina.
Cette rencontre, qui est la deuxième du genre, a réuni environ 150 participants issus d’associations locales, des faitières de la société civile et des ONG; avec la présence des représentants du gouvernement; ainsi que celle des cadres de la délégation. Cette journée a été l’occasion de faire le point sur la coopération entre l’UE et le Burkina Faso. Elle a également été consacrée à la consultation de la société civile sur les contenus des appels à propositions programmés en 2018.
Il faut noter que l’UE a décidé de travailler avec le Burkina Faso au niveau international pour promouvoir la place de la société civile dans les projets de développement inclusif et durable.
L’UE soutient la société civile en vue de renforcer ses capacités en tant qu’acteur indépendant du développement et de veille à l’action du gouvernement.
Ce cadre de dialogue entre l’UE et la société civile a permis de faire l’état des lieux de leur collaboration. En plus, l’UE a partagé ses idées et ses propositions avec l’ensemble des participants. Elle a, par ailleurs, recueilli les observations et les suggestions par rapport aux nouveaux appels à propositions qu’elle va lancer cette année.
L’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne auprès du Burkina Faso, Jean Lamy, a fait savoir que l’UE est consciente que le financement est une composante cruciale pour un environnement propice aux OSC. Ainsi, au Burkina, la délégation veut s’attacher de plus en plus à promouvoir les partenariats entre OSC, et faire en sorte que le financement des OSC s’accompagne de façon systématique d’une exigence de partenariats entre les organisations établies dans l’UE et celles locales/nationales. Cette stratégie de l’UE en direction de la société civile vise à renforcer les organisations faitières et les réseaux d’OSC en termes de légitimité et de capacités d’assumer leurs responsabilités en matière de coordination, de consultation et de redevabilité.
Par ailleurs, pour la représentante pays de SOS Faim-Belgique/Luxembourg qui est une ONG internationale basée au Luxembourg et en Belgique, cette journée est une opportunité qui permet d’échanger sur les acquis et de réfléchir sur les perspectives et les défis de 2018. Les défis à relever concernant la feuille de route sont, entre autres, le renforcement des compétences des ONG locales, la représentativité de ces ONG (en vue de leur montrer comment travailler pour se développer des compétences), leur professionnalisation pour que chacune puisse apporter de la valeur ajoutée au dialogue approfondi inclus au pilotage et au suivi des politiques nationales de renforcement des capacités des faitières et des organisations de la société civile locale pour plus d’action novatrices et un partage diligent des bonnes pratiques. «Je suis convaincue que nous allons essayer de pérenniser ce forum qui, à mon sens, est une tribune qui permet aux OSC d’aller ensemble; main dans la main; pour l’atteinte des résultats prévus», a-t-elle souhaité.
En rappel, lors de la première rencontre, le 10 mai 2017, les objectifs avaient porté sur la présentation de la feuille de route de l’engagement stratégique de l’UE envers la société civile et sur le lancement d’un dialogue continu et régulier UE/Société civile.

Mariam CONGO (Stagiaire)


Plus de 65 milliards de F CFA pour les OSC

Au cours des années 2017 et 2018, l’UE a prévu de soutenir la société civile par un montant indicatif d’environ 100 millions d’Euros (plus de 65 milliards de FCFA). Cette somme sera engagée principalement dans les secteurs de la gouvernance (gouvernance locale, veille et gestion des finances publiques), les droits humains (sites d’orpaillage, conditions carcérales), la démographie, la santé, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience, les écoles confessionnelles, le dialogue intra et intercommunautaires et interreligieux, l’agriculture durable et l’eau et l’humanitaire.

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