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Transport aérien : Du nouveau dans le ciel burkinabè

 

Le ciel burkinabè s’active. Depuis le vol inaugural qui a eu lieu le 1er novembre 2016, Colombe Airlines a repris ses vols en direction de Bobo-Dioulasso dès le 2 novembre 2016. Pendant ce temps, on annonce l’entrée en activité d’une nouvelle compagnie nationale, Air Sarada.
La reprise des activités de Colombe Airlines est intervenue après une longue période de léthargie. En effet, c’est en octobre 2013 que la compagnie a débuté ses vols en direction de Bobo-Dioulasso avec un ATR 42 d’une capacité de 48 passagers. Cet avion est venu en urgence pour remplacer un ATR 72 d’une capacité d’environ 70 places qui a été endommagé suite à un orage avant sa mise en service à l’aéroport de Ouagadougou.
L’ATR 42 a volé pendant 7 mois avant de suspendre les vols pour des raisons économiques. En 7 mois, la compagnie a transporté 27.000 passagers entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, selon une source interne.
Après le vol inaugural le 1er novembre 2016, Colombe Airlines a repris effectivement ses vols dès le 2 novembre 2016. La compagnie relie Ouagadougou-Bobo-Dioulasso avec 2 vols par jour par un ATR 72 d’une capacité d’environ 70 places. La reprise des vols en novembre 2016 a été un défi que le président directeur général de Colombe Airlines, Pascal Tigahiré, a relevé puisque la compagnie envisage s’attaquer au marché sous-régional.
Dans son programme d’extension, Colombe Airlines prévoit de desservir Bamako au Mali, Abidjan en Côte d’Ivoire à partir de Bobo-Dioulasso, Lomé au Togo et Accra au Ghana à partir de Ouagadougou. L’augmentation des trajets impliquera l’acquisition de nouveaux appareils.
L’ouverture de la ligne Ouaga-Bobo-Bamako-Ouaga est imminente. Pour assurer les vols, Colombe Airlines est sur le point d’acquérir un Boing 737-400 d’une capacité de 150 passagers environ. Elle a aussi effectué un vaste recrutement de personnel en prévision de l’extension de ses activités.
Outre Colombe Airlines, une nouvelle compagnie nationale est sur le point de démarrer ses activités. Il s’agit d’Air Sarada qui envisage d’occuper un terrain vide. Elle compte travailler avec les industriels comme les sociétés minières situées dans des zones reculées et qui sont confrontées aux problèmes d’insécurité et de terrorisme. Le transport aérien serait la meilleure voie afin pour sécuriser les travailleurs et les produits extraits du sous-sol.
Elle travaillera également avec les institutions bancaires pour le convoyage des fonds vers les zones reculées du Burkina Faso. Outre les aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, la compagnie pourra s’appuyer sur les pistes d’atterrissage secondaires existant dans le pays dont certaines ont été réhabilitées à la faveur de la tenue des festivités du 11-Décembre. C’est le cas de Fada N’Gourma, Ouahigouya, Dori, Dédougou et bientôt Gaoua. Cependant, Air Sarada a l’obligation de construire des pistes là où le besoin se fera sentir, surtout au niveau des sociétés minières.

Joël BOUDA


Les 2 avions d’Air Sarada

Selon nos informations, Air Sarada a déjà acquis 2 avions déjà stationnés à Ouagadougou et serait dans l’attente d’un troisième. Le premier est un avion de type King Air et le deuxième de marque Cherokee.
Ces deux avions sont adaptés au transport d’un petit nombre de personnes et le transport de petits colis. L’avion attendu est un ATR 42 pour le transport de passagers sur une ligne nationale.

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