Société-Culture

Produits de première nécessite : Des prix homologués

La vie chère sévit et, pour faire face à l’inflation et la contrôler, l’autorité à décider de réglementer les prix des produits de première nécessité via un mécanisme de concertation.
C’est ce à quoi s’est attelée la première assemblée extraordinaire du cadre de concertation tripartite de l’année 2017, tenue à Ouagadougou le 14 mars dernier. 5 produits étaient soumis à la réglementation des prix.
Ce chiffre est passé à 9, dans un premier temps, puis à 21 aujourd’hui, avec la prise en compte des transports et des parkings. Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou, il y avait donc nécessité d’obtenir des prix consensuels qui prennent en compte les intérêts des consommateurs, sans pour autant nuire à ceux des opérateurs économiques.

Source : L’Economiste du Faso
A noter que le prix du pain fait l’objet d’une concertation élargie en commission. Il sera communiqué dès que la commission aura rendu ses conclusions dans une semaine.

Il y a un juste milieu à trouver. C’est ce à quoi s’est attelé le cadre de concertation qui a proposé des prix pour les produits de grande consommation, tout en faisant des recommandations sur l’organisation de la production et de la consommation. Déjà, dans l’histoire du cadre de concertation, huit sessions ont été organisées. Cette 9e session était la première de l’année de 2017 (deux sessions sont prévues par an).
A cette occasion, il a été procédé au plafonnement des prix. C’était le cas du maïs, du sorgho blanc et du petit mil. Outre ce plafonnement, il avait été envisagé la réduction du prix d’autres produits de grande consommation comme le ciment, le fer à béton, les tôles, etc.
Malgré toutes ces dispositions, certains prix ne font que grimper. Le cadre de concertation, en se retrouvant pour ce premier rendez-vous de l’année 2017, veut, à travers ses propositions, soulager la souffrance des populations.
Les prix des produits ci-après ont été passés au peigne fin par les participants au cadre de concertation : le riz, les céréales locales, les huiles alimentaires, le sucre, la farine de froment, le pain, le lait et les produits de la laiterie, le savon, le ciment, le fer à béton, les tôles, les hydrocarbures et les articles scolaires.
Le ministre Stéphane Sanou livre le contenu des échanges: «Nous nous sommes penchés sur les prix, les poids et les qualités des produits de grande consommation. On a constaté qu’il y a eu un peu d’inflation au niveau de certaines denrées et de certains produits de grande consommation.
A la faveur de la rencontre du cadre de concertation tripartite qui regroupe tous les acteurs (l’administration, la douane, les impôts, les gros industriels, les importateurs et exportateurs, la ligue des consommateurs, les associations de la société civile), nous avons essayé de voir la structure de tous ces prix pour faire en sorte que la vie chère ne s’impose pas de façon très difficile à la population.
Pour ce qui concerne particulièrement le secteur de boulangeries, il y a des mécanismes qui règlementent les prix. Nous pensons que les boulangers ne seront pas hors la loi et respecteront ce qui les régit».
Les différents acteurs sont parvenus à des prix homologués, avec le grand espoir qu’il n’y aura pas de brebis galeuses qui tenteront d’ignorer les nouveaux tarifs.

Alexandre Le Grand ROUAMBA


Bon résultat pour BOA Burkina Faso

La Bank Of Africa (BOA) Burkina Faso a réalisé au terme de l’exercice 2016 un bénéfice après impôts de 12,442 milliards de FCFA. Comparé à son niveau de 2015 où il s’établissait à 12,028 milliards de FCFA, ce bénéfice est en hausse de 3%.
Le total-bilan de la banque a augmenté de 57,330 milliards de FCFA, s’établissant à 714,127 milliards de FCFA contre 656,796 milliards de FCFA en 2015.
Quant aux intérêts et produits assimilés de la banque, ils s’établissent à 28,145 milliards contre 26,956 milliards en 2015 (plus 4%). Les commissions suivent la même tendance à la hausse (plus 5%) à 2,996 milliards de FCFA contre 2,850 milliards de FCFA précédemment. Pour leur part, les produits sur opérations financières ont progressé de 11%, passant de 164,914 milliards de F CFA en 2015 à 183,826 milliards de F CFA un an plus tard.
De leur côté, les produits généraux d’exploitation se replient de 12% à 2,649 milliards de FCFA.
Concernant les intérêts et charges assimilés, ils connaissent une progression de 35%, passant de 14,204 milliards de FCFA en 2015 à 19,172 milliards de FCFA en 2016. En revanche, les charges sur opérations financières ont été mieux maitrisées, ne progressant que de 8%, se situant à 164,632 milliards de FCFA contre 152,141 milliards de FCFA 2015.
Quant aux frais généraux d’exploitation, ils ont progressé de 18% à 14,759 milliards de FCFA contre 12,458 milliards de FCFA en 2015.
Petit bémol sur ces bons résultats, la semaine dernière, BOA Burkina Faso a enregistré une baisse de son cours en bourse de 12,33%. Durant la semaine du 6 au 10 mars 2017, le cours de cette valeur est passé de 182.500 F CFA le 3 mars 2017 à 160.000 FCFA le 10 mars dernier, soit un repli de 22.500 FCFA. Ce qui fait de BOA Burkina le titre ayant enregistré la plus forte baisse.

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